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Paroles de la femme-océan, VII

Par Laurelineamanieux
_ Quelqu’un avait coupé leurs ailes à deux pigeons. Peut-être pour les domestiquer ou les élever comme des poules. Il paraît que les pigeons font des oeufs comestibles. Puis, il les a abandonnés dans la rue, sur le trottoir en face de chez nous, dans un cageot d’oranges. Je les ai recueillis.
Ils sont dans ton jardin ?Plus maintenant. Il s’est passé une chose magnifique : leurs ailes ont repoussé. Ils ont réappris à voler. Je suis certaine que ces pigeons-là éviteront les pièges désormais. Inspirant, non ? _On pourra bien nous couper les ailes, elles repousseront...Yeah, c'est surtout, qu'avec le temps, on peut se former des ailes nouvelles. Et on ne laisse plus qui que ce soit les couper.  Texte/ Photo Laureline Amanieux, copyrights 2014. Paroles de la femme-océan, VIILa Flash Fiction est un genre narratif américain, et ces Wise Fiction me sont inspirées par des paroles réelles, glanées au fil des jours, entre San Francisco et Paris : pour une petite sagesse du quotidien.

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