Etats-Unis – 2013
-
PRÉCISIONS
Auteur : Stephen King
VO : Joyland
Publication originale : 2013
Publication française : 2014
-
NOTE GLOBALE :
-
NOS AVIS
Mickdeca :
Depuis un an j’attendais avec impatience la traduction de Joyland, sortie en 2013 aux États-Unis, heureusement que le supermarché qui me tombait sur la main, l’avais déjà tout beau tout frais dans ses étalages, n’attendant que mes mains avides de la possession d’un nouveau King.
Le narrateur alias Devin Jones nous raconte un été de travail à Joyland, parc d’attraction où se côtoient les stands de tirs, les baraques à frites, la grande Roue et la Maison de l’Horreur qui selon la légende serait hantée. J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de Dev, un personnage réaliste, profond et puis quand on a vingt-deux ans et lui vingt-et-un, on ne peut que s’identifier.
Joyland n’est pas un roman habituel de Stephen King, car même si la quatrième de couverture fait beaucoup penser à un roman d’horreur, je n’ai pas retrouvé l’aspect horrifique au fil des pages comme dans Carrie ou Shining, j’ai lu un roman initiatique sur la découverte du monde du travail, de l’amitié, de la vie en général. Un livre tellement positif malgré le drame, où le fantastique ne présente que le bout de son nez, laissant une grande part aux hommes mortels comme nous, les lecteurs.
Quant à l’univers, il est riche, Stephen King y mettant un soin tout particulier, la fête foraine devenant un monde différent avec son langage, ses règles, ses légendes et sa population, entre les forains d’une part et les “ploucs” de l’autre. Des personnages haut en couleur entre le sympathique Lane Hardy, la médium Madame Fortuna, l’aubergiste Mrs. Shoplaw et beaucoup d’autres. Dans un roman plus court que d’habitude, les 320 pages (ça change des 940 de 22/11/63) ne négligent jamais la psychologie de ces personnages, ni son style d’écriture pour lequel, je suis toujours aussi friand.
Plongez dans Joyland, il va vous vendre du bonheur, il n’attend que vous pour rentrer dans cet endroit merveilleux, mais n’oubliez pas de faire un petit tour dans la maison de l’Horreur, car les fantômes du passé surgissent toujours.