La pédophilie dans l'église catho est le sujet de ce film, est-ce mensonge, calomnie, infamie ? Il y a des agneaux dans toutes les écoles, tous les édifices religieux, tous les clubs de sport, etc. Là où il y a des agneaux, là il y a des loups. Ceci depuis que le monde est monde. Aux temps préhistoriques ou grecs antiques on ne le dénonçait pas, on ne chassait pas ce loup à deux pattes, en notre société occidentale oui et c'est un crime. En France la pédophilie (atteinte sexuelle) est un crime passible des assises. Pour empêcher ce film de paraître en France la secte fanatique Civitas se déchaîne et hurle avec les loups...
Depardieu n'a rien à voir avec ce film ni avec ces enfoirés de Civitas, je le lis avec délectation dans le Télérama qui vient de sortir cette semaine. Les loups ont hurlé contre lui, pas les mêmes, mais les donneurs de leçons, d'autres moralisateurs, d'autres cons. Le bougre en fait des tonnes pour se faire conspuer, détester parfois, c'est vrai. Mais je lui voue une admiration sans bornes depuis qu'il s'est donné publiquement au septième art. C'est un immense Depardieu, un gros immense aujourd'hui je vous l'accorde. C'est un des plus grands comédiens du monde.
On dirait qu'il se fout de tout, de sa popularité, de ses excès, de sa santé, de sa vie ! Il s'interroge sur la mort. Il se fait l'exégète de Saint Augustin avec cette "double vérité christique" qui le taraude. Il parle aux morts, enfin à ceux qu'il aime : Barbara, Pialat, son fils Guillaume. Il est vrai Depardieu et je l'aime. Je l'aime encore plus quand je lis ce qu'il dit de si vrai, de si poignant concernant le théâtre : "Au théâtre, ce qui me fascine surtout c'est de contrôler le temps. D'être absolument dans le temps".
La lecture de ce remarquable entretien de notre Gégé qui n'est plus national me redonne l'espoir. Il n'y a pas que les cons qui ont pignon sur rue.