A quelques heures de rejoindre Alger je ne peux résister à retranscrie cette description établie au début des années 30 par Le Corbusier:
" ...Alger s'accroche à une falase violente; les maisons escaladent les pentes abruptes et l'une après l'autre, elles se dérobent la vue. Dans ce site admirable où le soleil est roi, où la mer s'étend ineffablement, où les monts de Kabylie découpent un lointain horizon, où les monts Atlas font dans le bleu de la distance le grand mur d'épaulement du désert - dans cette symphonie paysagiste exceptionnelle -,l'homme, par conformisme à des routines scolaires, par l'abêtissement des enseignements académiques, détruit, pas à pas cette nature musicale...
...Le monde ne peut plus prolonger sa stagnation dans la médiocrité. Il a besoin d'une foi large et généreuse. L'époque désire constituer son cadre licite, honnête, vrai, beau, grandiose même. C'est l'esprit du temps qui souffle..."
C'est bien cet esprit du temps que je vais aller quérir.