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Cinéma : les sorties à ne pas manquer en mai.

Publié le 07 mai 2014 par Diesemag @diesemag

La rosée de mai fait tout beau ou tout laid.

Sûrement de beaux films et de moins beaux en ce mois marqué par le festival de Cannes avec de nombreux films en compétition.

Dans nos salles le 07/05

Arthur Newman de Dante Ariola (Mars Distribution).

Arthur Newman_affiche

Synopsis : malheureux de la vie qu’il mène, Wallace Avery décide de mettre en scène sa propre mort, prend une nouvelle identité et croise le chemin d’une jeûne femme qui l’entraîne dans de folles aventures, avant qu’il ne découvre que cette dernière est, elle aussi, pleine de secrets.

Peut-on réellement faire table rase de son passé et construire une histoire alors qu’on a des cadavres plein le placard ? C’est la question que tente de répondre Colin Firth, oscarisé pour Le discours d’un roi mais surtout connu comme l’amoureux de Bridget Jones, et d’Emily Blunt, brillante actrice anglaise révélée au grand public par son rôle d’assistante pimbêche dans Le diable s’habille en Prada. Premier film pour le réalisateur, graphiste de formation qui a créé de nombreuses couvertures d’albums pour des maisons de disques comme Atlantic, Columbia ou encore Sony, avec de nombreux prix à la clé. On lui doit le logo de groupes hip-hop comme Cypress Hill ou encore The Fugees. On est donc curieux de savoir s’il est aussi doué pour raconter de belles histoires.

la voie de l'ennemi affiche
Histoire du passé aussi pour Forest-The Butler-Whitaker et Harvey Keitel dans La voie de l’ennemi de Rachid Bouchareb (Pathé Distribution).

Synopsis : après 18 ans passés en prison, Garnett essaye de se réinsérer avec l’aide d’Emily chargée de sa mise à l’épreuve alors qu’à l’inverse, le shérif Bill Agati voulant absolument lui faire payer la mort de son adjoint, va tout faire pour réveiller ses vieux démons.

Comment faire pour rester dans la lumière lorsque tout est fait pour vous confronter à votre propre côté obscur ? Tel est le combat proposé par le réalisateur qui a rappelé à la France le rôle qu’ont joué les colonies pendant la 2ème guerre mondiale grâce à  Indigènes, film récompensé à Cannes en 2006 par un tout aussi historique prix d’interprétation masculine pour l’ensemble de ses acteurs. Après avoir investi dans le passé commun, le réalisateur multi-primé à Cannes, d’abord comme producteur (L’Humanité, Flandres, films de Bruno Dumont), s’attaque à une introspection plus personnelle dans le cadre de ce qui a été appelé "sa trilogie américaine," amorcée par un premier volet sorti en 2012, le téléfilm Just like a woman avec Sienna Miller.

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C’est pour un amour qu’il n’arrive pas à dépasser que Jalil Lespert revient à Marseille dans De guerre lasse d’Olivier Panchot (SND).

Synopsis : pour retrouver Katia, Alex déserte la Légion dans laquelle il était engagé depuis 4 ans afin d’échapper à des règlements de compte avec la mafia corse. Sa détermination à vivre cet amour envers et contre tous va bouleverser l’ordre établi, fragile équilibre entre gangs rivaux, et mettre toute sa famille en danger.

Dans le rôle du trouble-fête, celui qui est désormais connu comme étant le réalisateur du biopic approuvé Yves Saint Laurent nous rappelle qu’il est avant tout un très bon acteur. Il revient devant la caméra, une fois dans le rôle de l’empêcheur de tourner en rond  comme Franck dans Ressources Humaines de Laurent Cantet qui lui a valu le césar du Meilleur espoir masculin en 2001. Un ambassadeur de choix pour Olivier Panchot dont la dernière tentative au cinéma à savoir l’adaptation du livre de Marie Desplechin Sans moi avait reçu un accueil mitigé.

Dans nos salles le 14/05

grace de monaco affiche
Très intrigués de voir le Grace de Monaco d’Olivier Dahan (Gaumont Films). En effet, inclu dans la sélection officielle de Cannes, il en fait d’ailleurs l’ouverture, ce film est l’objet de discorde entre son réalisateur et son distributeur américain, le dernier ayant carrément demandé au premier de revoir sa copie. Alors que le réalisateur de La môme voudrait aller à la rencontre d’une femme partagée entre ses envies et son nouveau devoir de princesse, intrusion dans son intimité réprouvée par la famille royale de Monaco (qui ne se déplacera pas pour l’avant première), le mogul Harvey Weinstein réclame un peu plus de période dite "hollywoodienne" faisant planer sur le film, la menace de ne pas être distribué aux Etats -Unis. La seule chose dont on est sûre à cette heure c’est que la prestation de Nicole Kidman, dans le rôle titre devrait être, comme toujours, impeccable.

Cinéma : les sorties à ne pas manquer en mai.
Cinéma : les sorties à ne pas manquer en mai.

Pour s’échapper de ce contexte on ne peut plus dramatique, on aura le choix entre se faire peur avec le nouveau Godzilla de Gareth Edwards (Warner Bros) et retrouver une des créatures les plus mythiques au monde avec le monstre du Loch Ness ou une franche rigolade en compagnie de Kevin Hart et Ice Cube dans Mise à l’épreuve (Ride Along) de Tim Story (Universal Pictures Films).

Cinéma : les sorties à ne pas manquer en mai.
Cinéma : les sorties à ne pas manquer en mai.

Synopsis : Ben, agent de sécurité, gros tchatcheur maladroit, va devoir prouver à James, flic bourru qu’il mérite la main de sa soeur, en l’accompagnant au cours d’une journée de travail. Virée risquée dans le monde de la lutte contre la criminalité… Fous rires donc, castagnes et bande originale qui fait bouger la tête en vue. Petit bonus, on retrouve dans le rôle de la soeur si convoitée et si protégée, la ravissante Tika Sumpter,révélée au grand public par son rôle de Raina Thorpe dans la série Gossip Girl.

Sortie exceptionnelle le 18/05 pour le deuxième film de Tommy Lee Jones, Homesman (Europacorp ), diffusion au Festival de Cannes oblige.

Homesman-Affiche-France

Synopsis : Mary Bee Cuddy, pionnière indépendante et forte qui se voit confier trois jeûnes femmes déclarées folles, va sauver la vie d’un vagabond. Le groupe insolite ainsi formé va devoir s’entraider pour lutter contre les rudesses de l’ouest américain.

À l’instar de Clint Eastwood autre grand acteur réalisateur, Tommy Lee Jones que la jeune génération ne connaît malheureusement que comme l’agent K de Men in black, affectionne particulièrement ce type de western dramatique. C’est un genre qui lui réussit bien puisque son premier film, Trois enterrements, lui a valu le Prix d’interprétation masculine à Cannes justement. Il est donc une fois de plus derrière et devant la caméra et s’est entouré d’un monstre du cinéma, l’immense Merryl Streep et la non moins négligeable car doublement oscarisée Hilary Swank. Histoire singulière, scènes très fortes, bref, beau film en perspective.

Dans nos salles le 21/05

Encore un film de la sélection officielle et un couple de réalisateurs abonné aux récompenses avec le nouveau film des frères Dardenne, Jean-Pierre et LucDeux jours, une nuit (Diaphana).

deux jours une nuit affiche

Synopsis : Deux jours et une nuit, un week-end, c’est le temps qu’il reste à Sandra, aidée par son mari pour convaincre un à un ses collègues de renoncer à leur prime afin qu’elle ne soit pas licenciée.

Chronique sociale, spécialité du duo belge qui excelle quand il s’agit de nous conter les petits et grands drames du quotidien. Le film est porté par la plus bankable et la plus hollywoodienne des actrices françaises qui, à force de rôles plus poignants les uns que les autres, a fait oublier qu’elle a commencé comme la petite amie de Sami Naceri dans les premiers Taxi.

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Carrément à l’opposé de ce film indépendant, un blockbuster très attendu, X-Men : Days of future past de Bryan Singer (Fox Pathé Europa).

Synopsis : les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un évènement historique majeur qui pourrait bien impacter mondialement humains et mutants.

Cinéma : les sorties à ne pas manquer en mai.
Cinéma : les sorties à ne pas manquer en mai.

Ce nouveau volet, qui fait suite à X-Men : le commencement, a la particularité de réunir les personnages jeûnes et vieux et nous offre ainsi le plaisir de retrouver ceux qui étaient présents à l’écran au début de la saga au cinéma, notamment Halle Berry alias Tornade, Patrick Steward alias Le professeur X, plus jeûne sous les traits de James Mc Avoy ou encore Ian-Gandalf- Mc Kellen alias Magneto, plus jeûne sous les traits du sexy Michael Fassbinder, sans oublier l’homme sans âge, le non moins sexy Hugh Jackman alias Wolverine.

Dans nos salles le 28/05

Autre film très attendu, peut-être parce qu’il voit Angelina Jolie dans le rôle de sorcière qu’on lui prête depuis qu’elle a enlevé le beau gosse d’Hollywood à la petite princesse de Friends, Maléfique de Robert Stromberg (The Walt Disney Comapgny France).

MALEFIQUE-Affiche-France

Synopsis : Maléfique, jeûne belle femme au coeur pur va perdre ses illusions et ce qui lui restait de compassion lorsqu’elle est trahie par un être cher alors même qu’elle s’est engagée pour sauver son royaume d’une armée d’envahisseurs. C’est donc la souffrance qui va la transformer en cette horrible femme au coeur de pierre qui n’aura de cesse semer la peine, y compris dans sa propre chair.

Angelina-Jolie-Disney-Vivienne

Histoire de la naissance du mal dans le monde enchanté de Disney, histoire vue du coté des mauvais, avec une Angelina Jolie aux traits émaciés accentués selon les désirs de l’actrice elle-même et pour la première fois au cinéma, sa Vivienne Jolie-Pitt dans le rôle de la petite Aurore, fille de Maléfique, mais aussi Zahara et Pax, autres membres de la tribu Benetton qui font des apparitions.

Affiche_Amour sur place
Franche rigolade en prévision avec Amour sur place ou à emporter d’Amelle Chahbi (Gaumont Films), pièce de théâtre à gros succès mise en scène par Fabrice Eboué et maintenant portée à l’écran par celle qui en tenait le rôle principal féminin.

Synopsis : à force de partager leurs échecs amoureux, Amelle, jeûne femme sérieuse et Noom aprenti-comique, vont peu à peu se rapprocher et plus car affinités, malgré le gouffre qui sépare leurs deux personnalités et donc l’entourage qui vont avec.

Chronique de relations amoureuses dans un univers 2.0 qui parle à la génération actuelle, car elle utilise ses codes et dresse avec un humour parfois grinçant mais toujours en finesse un portrait des trentenaires dans lequel ils se reconnaissent. On a donc hâte de voir si le succès connu au théâtre sera au rendez-vous pour cette adaptation qui est déjà une véritable réussite pour tous ces comédiens issus du Jamel Comedy Club. À noter que si le couple phare a migré vers le grand écran à l’instar de Noom Diawara que l’on peut actuellement voir au cinéma dans Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, la pièce continue à tourner et les deux comédiens ont été remplacés avec toujours autant de succès par Sabrina Ouazani et Oumar Diaw. On ne se prononcera pas sur la question "quel est le couple le plus beau", huuum !!!

le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire affiche
Autre succès, littéraire cette fois transposé sur grand écran est l’adaptation du livre de l’écrivain suédois Jonas Jonasson sous son titre originel Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, réalisé par Felix Herngren (Studio Canal Film) .

Synopsis : le jour de son 1OOe anniversaire, un homme s’échappe de sa maison de retraite pour une cavale rocambolesque, certain qu’il n’est pas trop tard pour profiter encore de la vie.

Road movie où l’on croise des personnages plus barrés les uns que les autres et où on découvre les participations bien étonnantes de ce petit vieux apparemment inoffensif aux évènements qui ont marqué notre centenaire. Si le film est à l’image du livre qui se dévore littéralement, tellement il est accrocheur, on passe un très bon moment, une de ces petites pépites du cinéma qui nous donne la banane, une belle, pas celle que l’on jette sur les stades et que d’autres ont l’intelligence ou pas d’ailleurs de manger !

Jane Campion Cannes
En somme ce mois-ci encore, plein de raisons de rire ou de pleurer. Le cinéma comme toujours va nous faire vibrer, avec le fameux festival de Cannes qui a, pour la septième fois seulement depuis sa création, une femme comme présidente du Jury. C’est à la Néo-zélandaise Jane Campion que reviendra la lourde tâche de décerner la Palme d’or. Rappellons au passage qu’elle est la seule femme l’ayant jamais remportée pour La leçon de piano en 1993.

Et vous, qu’irez-vous voir ce mois ?

#Shona



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