Parcs éoliens en mer, peut-être 600 emplois pour La Rochelle
Publié le 07 mai 2014 par Blanchemanche
par Agnès MARRONCLE
Photo d'illustrationQui des deux consortiums industriels en concurrence emportera le second appel d’offres gouvernemental pour les deux derniers champs éoliens en mer, au large du Tréport et de Noirmoutier? La réponse est attendue aujourd’hui d’un côté par GDF associé à Areva et de l’autre EDF-Energies Nouvelles avec le soutien d’Alstom.à La Rochelle et dans la région, on penche fort pour le second consortium. "Sa technologie consiste à implanter les éoliennes, non pas à forer dans la roche, ce qui peut entraîner des perturbations environnementales, mais à fabriquer de lourdes fondations gravitaires en forme de pied de parasol, expliquait hier le président de l’agglomération de La Rochelle, Jean-François Fountaine. Or pour fabriquer ces embases, EDF-EN a déjà réservé des espaces au port de La Pallice.".Quelque 600 emplois durant quatre ans sont à la clé de la fabrication de ces fondations gravitaires et avant cela, un investissement de 45 millions d’euros pour construire l’usine adéquate. Autant dire qu’on est preneur à La Rochelle, mais le nouveau maire et président d’agglo sait que pour l’instant, c’est plutôt le dossier GDF-Areva qui tient la corde, lequel envisage d’investir au Havre. La Commission de régulation de l’énergie lui a donné la préférence. Mardi soir, le conseil communautaire de l’agglomération de La Rochelle devait voter une motion réclamant le choix d’EDF-EN, au nom du moindre impact environnemental de leur choix technique, lequel a la préférence des pêcheurs de l’île d’Yeu et de Noirmoutier. "Si le gouvernement choisit l’autre consortium, nous demandons alors qu’il assortisse le marché du choix le moins risqué pour l’environnement, celui des embases gravitaires", ajoute l’élu rochelais, sachant que dans ce cas, le port de La Pallice resterait le mieux placé.Avant cette motion du conseil, Jean-François Fountaine est allé plaider la cause auprès de la ministre de l’écologie, Ségolène Royal. C’est elle qui, cet après-midi, doit rendre publique la décision gouvernementale.