Le constat est terrible !! Moi qui suis une consommatrice de films inve(r)té(b)rée, je délaisse complètement la rubrique cinéma de ce blog. Pourtant, depuis le début de l’année j’ai bien du visionner une bonne cinquantaine de films ! Bref, je me dis que ce serait chouette de causer cinéma un peu plus souvent. Et donc, j’ai décidé à partir de maintenant j’ai décidé de créer un nouveau rendez-vous hebdomadaire : Le cinéclub du mercredi.
Bon… rendons à César ce qui est à César : Le cinéclub, ce n’est pas mon idée, mais celle de Smellslikerock. Et d’ailleurs, Tequi et Kimysmile y participent également régulièrement ! Le principe est bête comme chou, on cause des derniers films vus en quelques lignes.
Et donc, qu’est-ce que j’ai vu dernièrement ? Je vais être sympa, je vous épargne les 50 derniers films en commençant juste depuis la semaine dernière)
Carnage
Dans un jardin public, deux enfants de 11 ans se bagarrent et se blessent. Les parents de la « victime » demandent à s’expliquer avec les parents du « coupable ». Rapidement, les échanges cordiaux cèdent le pas à l’affrontement. Où s’arrêtera le carnage ?
A la base, cette histoire de parents qui règlent leurs comptes, je ne savais pas trop quoi en penser. A sa sortie au cinéma, j’avais d’ailleurs hésité à aller le voir. Tellement hésité que quand je me suis décidée, bah ils le jouaient plus ! Parce que bon, un film avec Kate Winslet, une actrice que j’admire énormément, bah ça penche dans la balance. Et finalement, j’ai bien aimé ce film. J’aime beaucoup comment les personnages évoluent pendant le film. Eux qui au début étaient pleins de cordialité et de bonnes manières, finissent par se laisser envahir par des sentiments beaucoup moins complaisants. Les répliques cyniques et cinglantes fusent à tout-va, et l’on voit la situation prendre des proportions rocambolesque. A souligner l’excellente prestation des 4 acteurs : Kate Winslet, Christoph Waltz, Jodie Foster et John C. Reilly, qui interprètent leurs personnages à la perfection. Ce n’est certes pas le meilleur film que j’ai vu, mais il reste un très bon divertissement
Geisha
Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.En grandissant, elle se plie avec docilité à l’initiation difficile qui fera d’elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n’a plus le droit d’aimer reste hantée par l’amour qu’elle porte, en secret, au seul homme qu’elle ne peut atteindre…
Après avoir lu l’excellent livre d’Arthur Golden, Geisha, il fallait que je voies le film inspiré de ce roman ! J’ai été totalement séduite par l’ambiance qui se dégage des images, par l’interprétation des acteurs, surtout des actrices d’ailleurs. Il est vrai que par rapport au livre, l’histoire se déroule un peu plus rapidement et que certains passages sont occultés, mais grâce à la musique, aux décors et aux costumes, cela permet de s’immiscer dans l’histoire de manière différente. En fait, si vous avez lu le roman, je vous conseillerais de voir le film, car d’une certaine manière le film est un bel hommage au livre.
Ali
La vie du boxeur Cassius Clay à partir de sa victoire historique sur le champion du monde Sonny Liston en 1964 jusqu’au célèbre combat contre George Foreman en 1974. En marge de sa carrière sportive de l’époque, le film retrace l’engagement de celui qui changera de nom pour Mohamed Ali aux côtés du mouvement Nation of Islam et ses relations avec Malcom X.
La boxe, ça n’a jamais été ma passion. Et je doute que ça le devienne un jour. Mais chose étrange, j’ai remarqué que la plupart des films portant sur ce sport que j’aie pu voir m’avaient passionné. Raging Bull, Million Dollar Baby, The fighter… Voilà quelques exemples de films que j’ai beaucoup aimé. Et Ali n’échappe pas à la règle. Ce n’est pas mon film préféré sur le sujet, cependant j’ai passé un excellent moment devant ma télé. Il y a bien sûr les scènes de combats entre Muhamad Ali et ses adversaires, un combattant acharné, "légèrement" arrogant et aimant le spectacle. Mais c’est aussi la vie de ce noir américain qui nous est racontée, et notamment ses relations avec Malcolm X, le Nation of Islam. Ainsi, on comprend comment Cassius Clay est devenu Muhamad Ali. Le film ne retrace que 10 années de la vie de ce champion, mais il s’agit sans conteste des 10 plus importantes de sa vie : celles qui ont marqué son identité.
L’armée des 12 singes
En 2035, la Terre est devenue invivable pour l’humanité. Un virus mortel a contraint les survivants à vivre sous la surface pour éviter l’extermination. Pour tenter d’inverser les choses, des scientifiques utilisent des prisonniers pour leurs expériences. L’un d’eux, James Cole (Bruce Willis), est désigné volontaire pour servir de cobaye dans une expérience ayant pour but de l’envoyer dans le passé, en 1996. Il doit y recueillir des informations au sujet du virus qui a anéanti presque toute la population terrestre.
J’ai voulu voir ce film car apparemment il a remporté un franc succès au-près du public. Malheureusement, pas avec moi. Cette histoire de futur, de virus et tout ça, c’est sympa, mais il m’a manqué quelque à ce film pour réellement me séduire. Je n’ai pas été convaincue par l’interprétation de Bruce Willis dans le rôle principal. Non pas qu’il jouait mal, mais j’avais l’impression d’avoir vu ce genre de personnage maintes fois dans ce genre de film, et donc qu’il n’apportait rien de plus au genre. Le seul atout du film est pour moi Brad Pitt, qui, même s’il en fait parfois un peu trop, prouve qu’il est capable d’un excellent jeu d’acteur.
Voilà pour ce cinéclub. Et l’on se retrouve donc mercredi prochain avec des nouveaux films (si, si, c’est promis !)
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