Il est tard, et le n-ième téléchargement de l’image ISO de Windows 7 Home Premium 64 vient de planter. Deux jours que mon PC personnel ne fonctionne plus, et je me mets déjà à haïr notre société technologique qui nous rend dépendant non seulement de produits peu fiables, mais d’une armée de développeurs qui me semblent ne développer des produits compliqués que par pur plaisir, au lieu de s’atteler à ce qui devrait être leur objectif numéro un: réduire la complexité.
Pourquoi?
Pourquoi en 2014 nous arrive-t-il encore de tomber sur l’écran bleu?
Pourquoi un appareil domestique est-il toujours plus compliqué dès qu’on y incorpore une dose d’électronique (ah, la puce – Thomson….)?
Pourquoi le disque de réparation de Windows n’est-il pas inclus dans la boîte du PC sur lequel il est installé?
Pourquoi les disques durs ne sont-ils pas tous redondants?
Pourquoi ne peut-on utiliser la version Android d’une application déjà achetée sur AppStore?
Pourquoi la base de registre ne sait-elle pas s’auto-diagnostiquer?
Pourquoi un navigateur GPS ne sait-il pas suivre approximativement notre trajet sous un tunnel, en se basant sur la vitesse d’entrée et le tracé du tunnel?
Pourquoi les programmes télé sur mobile sont-ils bien moins pratiques que leur équivalent papier?
Pourquoi les coupures de box internet – hein Free? -ont-elles lieu la nuit lorsqu’on les utilise, au lieu d’avoir lieu le jour quand personne n’est à la maison?
Pourquoi le logiciel des appareils photos numériques ne sait-il pas évoluer, comme l’OS d’un smartphone?
Pourquoi les fabricants d’appareil photos numériques se livrent-ils encore à cette course stupide et inutile à la résolution pour des appareils grand public?
Pourquoi laissons-nous donc les technophiles geeks gens (?!) développer des produits technologiques si compliqués?
Pourquoi la technologie n’est-elle pas plus simple? Pourquoi met-elle l’homme au service de la technique, alors qu’elle aurait dû mettre la science au service de l’humanité?
La fonction crée l’organe. Par voie de conséquence, la technologie crée la complexité.