Nous sommes des milliers à avoir dévoré les quatre tomes de La vie épicée de Charlotte Lavigne. Quand j’ai refermé le dernier livre, j’avais un petit pincement au coeur et une petite larme à l’oeil. C’est qu’on s’attache à ces petites bêtes-là! La fin nous laissait sous-entendre que c’en était vraiment une. J’espérais de tout coeur que Nathalie Roy continuerait à écrire et je suis certaine que je ne suis pas la seule qui priait le petit Jésus des livres pour avoir d’autres romans d’elle. Et bien, il a exaucé nos souhaits!
Nathalie Roy nous arrive avec une toute nouvelle trilogie… mettant en vedette LA FILLE DE CHARLOTTE <3
Dans La vie sucrée de Juliette Gagnon, nous pourrons maintenant suivre les aventures de la fille de Charlotte et P-O (#TEAMPO), la belle Juliette, 26 ans. Elle habite le Mile-End, a 26 ans et est une photographe de talent. Elle cherche l’amour, comme sa mère l’a fait de manière si divertissante et est une fervente amoureuse de pâtisseries. Elle est accompagnée de ses deux acolytes, Marie-Pier (secrètement, même si je n’ai pas encore lu le livre, je pense que c’est moi parce qu’elle est rousse, sportive et a mon âge) et Clémence. Naturellement, Juliette est aussi intense que sa maman, ce qui laisse présager beaucoup d’action (et de rires).
Les trois tomes sortiront à 6 mois d’intervalle chacun : Nathalie n’aime pas nous faire attendre. Ça c’est malade. Le tome 1 arrivera en libraire le 21 mai prochain. Comme on est pas mal certaines que vous ne tenez déjà plus en place, nous ferons gagner un exemplaire que vous pourrez lire AVANT TOUT LE MONDE! Tous les détails sont au bas de l’article.
J’ai rencontré Nathalie Roy à l’heure du thé, dans un de ses endroits préférés, De Farine et d’eau fraîche. J’étais un peu stressée parce que je suis ben FANGIRL t’sais. J’allais rencontrer une de mes auteurs préférées, je capotais ben raide. Dès que j’ai franchi les portes, mon stress est tombé. Nathalie est accessible, ultra généreuse, toute douce et lumineuse. Un vrai rayon de soleil! J’ai eu droit à une bonne heure en sa compagnie à placoter de ses projets et des miens, d’écriture, de mode, de bouffe et de la vie en général. Portrait d’une écrivaine aussi sympathique que talentueuse.
Comment a démarré l’aventure La vie épicée de Charlotte Lavigne?
Je suis journaliste de métier et mon dernier travail comme tel était à l’émission Kampai. J’aimais beaucoup ça, mais j’avais le goût d’avoir un projet à moi. Comme j’avais toujours écrit dans la vie, je me disais que je devrais écrire quelque chose. Peut-être en gastronomie, parce que je trippe sur la bouffe. Mais là, je me demandais, qu’est-ce que je pourrais bien faire de différent… Et là, c’est vraiment un personnage qui s’est imposé à moi. Cette fille-là, qui dès le départ s’est appelée Charlotte, qui veut tout faire pour séduire par la bouffe. Tout de suite, je voyais de la chick-lit, mais un peu différente parce que j’appelle ça de la chick-lit culinaire. Je me suis réveillée en pleine nuit, j’ai écrit la première page et voilà! J’ai soumis 3 chapitres à Librex, puis ils m’ont commandé trois livres! J’ai été vraiment chanceuse. Mais aussi, mon expérience de vie, d’écriture et de journaliste m’ont aidée beaucoup… Je n’aurais pas pu faire ça à 20 ans.
Quelle est ta journée typique?
Je me lève très tôt pour écrire, je me fais un jus et un café et je vais sur l’ordi. J’écris généralement jusque vers 11 h 30, midi, puis là soit que je vais m’entraîner, je fais autre chose, je vais prendre une marche, puis je recommence vers 15 h, jusqu’à 18 h. Le soir c’est beaucoup pour les idées. Je regarde beaucoup de télévision, je m’inspire beaucoup des téléséries. (Girls, New Girl, télémétries québécoises comme Mauvais Karma). Je suis donc pas mal toujours là-dedans… Je t’avoue que parfois, ça je trouve ça essoufflant. Des fois je prends 3 jours sans y toucher, et pouf! Je reviens et j’ai plein d’idées.
Où trouves-tu ton inspiration?
Partout! Je peux dire que je la trouve ici en ce moment avec toi (NDLR : OMG!), en organisant des soupers chez moi, je dis souvent aux gens « Là ce que vous allez dire, ça pourrait se retrouver dans un roman! » (Rires)
C’est quoi les choses/moments les plus difficiles dans tout ça?
(Sans aucune hésitation) La solitude. Pour moi, c’est quelque chose que j’apprivoise tous les jours, parce que j’ai toujours travaillé en équipe. Mais heureusement que Facebook existe et que mes lectrices sont là, elles sont un peu comme mes collègues de travail. L’autre chose difficile qui maintenant n’en est plus une, est le fait de gagner sa vie comme auteur au Québec. C’est quelque chose qui devrait être amélioré, on devrait permettre à plus de gens de vivre de leur plume.
Et les plus agréables/gratifiants?
C’est d’être dans le plaisir et de donner du plaisir. Comme par exemple tantôt, tu m’as dit « Ah j’ai tellement aimé ça! J’ai lu les quatre tomes en quelques jours! » Pour moi, ça, c’est vraiment wow. Je me dis ayoye, cette fille-là a pris des heures de son temps pour lire son livre, qu’elle a acheté, payé, et je lui ai donné du plaisir. Ça, c’est ma plus belle gratification. Les messages que je reçois aussi sur Facebook, c’est incroyable. J’ai l’impression d’avoir créé une amie et ça j’en suis très fière.
As-tu une anecdote en lien avec Charlotte Lavigne?
Beaucoup de gens pensent que je suis Charlotte. Je reçois même des courriels qui commencent par « Bonjour Charlotte… » (Rires). Sinon, beaucoup d’histoires dans mes livres sont réellement arrivées… comme celle de la pêche, quand Charlotte attache les poissons derrière le bateau parce qu’elle n’a pas de glacière et qu’ils se font déchiqueter, c’était vrai (rires).
Quelques questions en rafale
Comment décrirais-tu ton style personnel? Ça j’avoue que j’en arrache. J’aurais besoin d’une styliste! Je ne me fais pas assez confiance. Je porte souvent des trucs assez conventionnels, mais je suis colorée par contre. Ça me manque un peu de connaître la mode.
Quel est l’item mode dont tu ne te passerais jamais? Un sac à main. Ça, j’en au moins une douzaine, de toutes sortes de couleurs! Le seul problème c’est de toujours changer tes affaires de sac, ça c’est tannant.
Tes endroits préférés où magasiner ou tes marques préférées? Les marques québécoises. Lady Dutch, Yoga Jeans, dans les sacs à main, par exemple Concubine. Rebelle pour les bijoux. J’essaie d’encourager nos designers québécois le plus possible. Sinon, j’aime bien Mexx aussi.
Ton indispensable beauté? Le mascara. Ça change tout. J’ai eu des rallonges de cils, mais je détestais ça. C’était beau là, mais beaucoup trop d’entretien. Un beau mascara, ça change tout le regard.
La phrase qui te motive? « Je ne peux pas vivre sans champagne. Dans la victoire, je le mérite, dans la défaite, j’en ai besoin. » C’est Napoléon qui a dit ça. Ça peut paraître superficiel, mais c’est vraiment l’idée de se gâter, de prendre du temps pour soi qui est derrière ça. Et c’est aussi le partage, parce que pour moi le champagne c’est le partage.
Qu’est-ce qui fait de toi une cutie? Je pense que c’est le fait que je sois profondément heureuse, dans ce que je fais, dans ce que je suis. J’ai 46 ans, mais je suis au moment dans ma vie où je sais ce que je veux, je sais ce que je veux faire, je sais où je m’en vais et quand on est bien avec soi-même, bien ça paraît. On est capable de donner plus, de plus partager.
Pour toi, avoir du style, c’est quoi? Être bien dans sa peau et s’assumer. Être soi-même, être authentique. Choisir des choses qui nous parlent à nous.
Ton icône mode/beauté? Dominique Bertrand. Elle a tellement bien vieilli, elle n’a pas hésité à parler des difficultés d’être belle, à se confier, elle a parlé de ses dépressions. Pour moi être belle ce n’est pas que physiquement, c’est de l’être globalement et c’est ce qu’elle représente pour moi.
Qu’est-ce que qu’on peut te souhaiter prochainement? Que les lectrices aiment Juliette et qu’elles ne soient pas trop fâchées contre moi à cause de la fin! Je n’en dis pas plus, mais c’est un fin très ouverte, à la série télé.
Si tu avais un conseil à donner à nos lectrices cuties, ce serait quoi? Un peu comme j’ai fait dans les Charlotte. Pour moi c’était important de faire une fin où elle obtiendrait tout ce qu’elle voulait : la carrière, les enfants, l’amour. Dans la vie, il faut continuer dans sa voie à soi, les autres, ce n’est pas grave s’ils ne sont pas d’accord, s’ils pensent qu’on n’est pas sur la bonne voie. Continuons, fonçons, et je suis certaine que, comme Charlotte, nous allons trouver l’accomplissement de cette façon-là.
Un immense merci à Nathalie pour son temps et sa générosité. Vous êtes fan de ses livres? Abonnez-vous à sa page Facebook pour ne rien manquer!
Concours
Pour remporter le premier tome de La vie sucrée de Juliette Gagnon avant tout le monde, rendez-vous sur notre page Facebook. Le tirage se fera le vendredi 9 mai, donc vous pourriez le recevoir