« Génération sacrifiée
», « ascenseur social en panne »... : quelle que soit l'expression employée, elle recouvre une réalité inacceptable, plus de 5 millions de jeunes européens au chômage soit un taux de 23,5 %. La
mise en place de la « garantie jeunesse » est une première réponse. Plus de 6 milliards d'euros ont été débloqués pour que tous les jeunes jusqu'à 25 ans se voient proposer une offre de qualité :
soit un emploi, un complément de formation, un contrat d'apprentissage ou un stage, et ce dans les quatre mois suivent leur sortie du système éducatif ou la perte de leur emploi.
C'est un début significatif, qui est en vigueur depuis le début de cette année. La France teste ce dispositif sur 10 départements. Nous avons obtenu que des fonds supplémentaires soient affectés
dès 2016, parce que l'idéal européen ne peut permettre qu'une génération qui a pu bénéficier de la prospérité économique laisse se précariser toute une jeunesse.
L'avenir des jeunes est la priorité de la prochaine mandature : après avoir obtenu de haute lutte la création de ce fonds dédié aux jeunes Européens qui subissent de plein fouet la crise, nous
continuerons à nous battre pour augmenter substantiellement l'enveloppe attribuée à la « garantie européenne pour la jeunesse ».
Nous voulons en outre mieux encadrer les stages, revoir le cadrage européen des diplômes (contenu, intitulés, encadrement, volume horaire) avec la mise en place d'un véritable service public
européen de l'enseignement supérieur, créer un fonds européen d'aide à la mobilité étudiante en complément d'Erasmus et enfin, faire vraiment bénéficier du programme Erasmus à toute la jeunesse,
formation générale ou professionnelle.
Les socialistes soutiendront les programmes d’aide à l’emploi des jeunes par le financement partiel d’emplois dans les secteurs publics et privés (en France : emplois d’avenir, contrats de
génération, contrats aidés).
Source : Choisir notre Europe