Retrouvez les interventions de Laurent Fabius, Stéphane Le Foll et Jean-Marie Le Guen dans les matinales du 5 mai !

Laurent Fabius sur l'Ukraine : «Notre objectif doit être la désescalade»

L'invité de 8h20 : Laurent Fabius par franceinter

 
Le ministre des Affaires étrangères est longuement revenu sur la situation en Ukraine.
La position de la France dans ce cadre est claire :
   Notre objectif doit être la désescalade.
En parallèle, deux degrés de sanctions ont déjà été prises et sont effectives, contre la Russie. Toutefois, Laurent Fabius a tenu à souligner que ses contacts avec les Russes et les Ukrainiens étaient constants.
Il a également évoqué la nécessité du maintien des élections présidentielles le 25 mai :
   En Ukraine, si on veut sortir pacifiquement, il faut des élections.
Le 25 mai sera aussi le jour d'élections «paisibles, pacifiques» dans l'Union européenne, l'occasion pour le ministre des Affaires étrangères de rappeler
   L'Union européenne, c'est la paix, la garantie de la paix.
 
Stéphane Le Foll : «Il faut que l'on retrouve un état d'esprit avec plus de confiance»

Bourdin Direct: Stéphane Le Foll - 05/05 par BFMTV

 
Interrogé sur les deux premières années du quinquennat de François Hollande, le porte-parole du gouvernement a déclaré :
   Aujourd'hui, il y a des perspectives et un cadre pour les trois ans qui viennent
Le ministre est également revenu sur l'action du gouvernement ces deux dernières années :
   Deux ans à assainir une situation difficile, avec des objectifs forts pour le chômage, et un échec sur l'inversion de la courbe, deux ans pour préparer une sortie solide de la crise.
En 2012, la croissance était de 0,1; elle est passée à 0,3 en 2013. Les prévisions sont de 1% pour cette année, puis de 1,7 pour l'année prochaine, selon les estimations du FMI.
Stéphane Le Foll a appelé à un changement d'attitude :
   Il faut que l'on retrouve un état d'esprit avec plus de confiance.
Il a rappelé que la lutte contre les inégalités est l'un des objectifs établis par le Premier ministre.
   L'enjeu, c'est de redire : parlons le mieux possible de la France de manière générale, retrouvons la confiance, cela permettra à notre grand pays de sortir de la situation dans laquelle il est.
Le porte-parole a également évoqué l'enjeu des élections européennes. Si la sortie de l'Europe n'est pas envisagée par une large majorité des Français, ces derniers souhaitent en revanche un changement global de politique en Europe.
À cet égard, l'élection du 25 mai permettra non seulement d'élir des députés européens, mais également de choisir un président pour la Commission européenne.
   Si on veut changer de politique, il faut être capable de changer ceux qui sont à la tête de l'Europe. L'occasion est donnée au niveau des européennes.
Il a rappelé que pour plus d'harmonisation sociale en Europe, c'est Martin Schulz, «SPD, allemand, qui a été l'un des artisans du SMIC en Allemagne», qu'il faudra soutenir.
 
Jean-Marie Le Guen : «Nous allons souffler sur les braises de la croissance.»

J.M.Le Guen:«Nous allons souffler sur les... par rfi

Au vue des estimations positives du FMI pour la croissance, le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement a déclaré :
   Nous allons souffler sur les braises de la croissance.
Il a insisté sur le fait que le gouvernement devait être «à la hauteur des attentes des Français» :
   Les Français attendent des résultats concrets dans leur vie quotidienne, l'emploi, la qualité de vie, les choses vont se déployer.
Et d'ajouter :
   Nous sommes dans le réformisme, nous allons réformer, faire que ça aille mieux.
Dans cette optique, «le choix de Manuel Valls est tout à fait déterminant», avec un «dispostiif plus réaliste et plus combatif» :
   Le redressement doit être financier, dans l'emploi et plus largement dans notre capacité à peser économiquement dans l'Europe et dans le monde.
À propos des prochaines élections européennes, Jean-Marie Le Guen a fortement critiqué la part de responsabilité de la droite, au pouvoir dans l'Union européenne, dans le désamour pour l'Europe.
   La droite essaie de ligoter la capacité de l'Europe à s'épanouir, à la fois au plan économique, par la croissance, à faire rêver les peuples de l'Europe vers cette Europe des humanités.

Source : PS