Il y a peu de temps, j'ai été conviée , avec quelques blogueurs, à un atelier culinaire privé autour de l'échalote. Nous étions encadrés par des producteurs et amoureux de l'échalote traditionnelle ainsi que du chef Charles Soussin, spécialiste dans l'art de sublimer les légumes.L'échalote traditionnelle était la reine de la soirée et nous nous devions de la « mitonner » à toutes les sauces et sous diverses formes.Comme l'oignon, l'échalote fait beaucoup pleurer. Pour éviter de faire couler son rimmel, il est conseillé d'utiliser un couteau bien aiguisé et de le passer régulièrement sous l'eau froide.L'échalote traditionnelle est arrivée en France, il y a plus de 10 siècles, ramenée par des chevaliers lors de la première croisade et sous le règne de Charlemagne, elle fait son entrée dans la gastronomie française. Les Croisés de Godeffroy de Brouillon avaient récupéré « ces oignons rouges » au siège d'Ascalon, en Palestine, lors de la première croisade qui les opposa aux Musulmans.Les Perses et les Égyptiens tenaient l'échalote pour une plante sacrée. Elle fera son apparition dans les champs bretons et du Val de Loire au XVII siècle.C'est à cette époque que son mode de culture est mis en place : les bulbes d'échalotes sont plantés à la main pour qu'ils donnent naissance à une touffe de bulbes qui seront ensuite récoltés à la main.Un mode de culture ancestral, respecté encore de nos jours et qui permet de faire la différence entre l'échalote traditionnelle et l'oignon.Pour commencer (l'histoire de l'échalote n'est pas finie), je vous propose une tartetatin, permettant à l'échalote de donner toute sa saveur.On peut garder l'échalote entière ou séparer les 2 parties qui la constituent. J'ai testé les 2 et j'ai aimé les 2.On peut préparer une grande tarte ou plusieurs tartelettes. INGRÉDIENTS : 500 gr d'échalotes traditionnelles 1 pâte feuilletée 1 noisette de beurre 2 cuillères à soupe d'huile 1 cuillère à soupe de miel (+ ou – selon le goût) 1 pincée de cannelle Sel Poivre. La suite de la recette : cliquez ici