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Contrat et égalité des sexes

Publié le 05 mai 2014 par Christophefaurie
Attention, ce billet n'est pas pour tous publics. Certains propos sexistes pourraient heurter la sensibilité du lecteur.
Ma vision de la femme et de l'entreprise évolue :
Dans un premier temps, j'ai constaté que la femme était l'as du changement. Elle a les vertus de l'animateur du changement. En gros, elle sait jouer sur les codes informels de la société, sur ses réseaux. "Elle a du pouvoir sans pouvoir". (Elle peut manœuvrer un groupe humain sans en être le chef.)
Petit à petit, j'ai découvert d'autres caractéristiques. Celles-ci ne collent pas à ce que demande la vie des affaires.
La meilleure façon d'en parler est d'évoquer le stéréotype de la femme fragile et capricieuse. Curieusement, c'est une militante du MLF qui m'en a la première parlé, il y a 30 ans. Elle s'était trouvée, avec un groupe de randonneurs, dans une situation difficile. Et alors, elle s'était comportée en femme traditionnelle, que l'on doit défendre. Quant au caprice, il me semble avoir sa raison. C'est une façon efficace, mais inquiète, de tester l'affection de l'autre. Si tu m'aimes, tu dois chercher à me comprendre.
Ce comportement ne va pas avec la logique de rationalité, matérialisée par le contrat, qui est probablement le fondement du capitalisme. "My word is my bond" de la bourse de Londres, je m'engage et je tiens parole. Ce qui demande de penser vite et bien. Et d'être tenu par une forme de sens de l'honneur. La femme, quant à elle, tend à se défiler. Et, quant elle ne le fait pas, elle est en situation de faiblesse face à l'homme. Car il est mieux préparé qu'elle à cette situation par son éducation, me semble-t-il.
Tout ceci est donc probablement une question de socialisation, d'apprentissage. Et même de socialisation occidentale. Cependant, en l'état, il me semble que, dans l'entreprise, femme et homme ne sont pas substituables. A long terme, a-t-on intérêt à appliquer une "théorie des genres", qui rendrait femme et homme indistinguables ?
(Deux cas d'espèce :
  • Mme Thatcher. Je soupçonne qu'elle a eu, au moins en termes de leadership, un comportement masculin. C'est le type même du leader charismatique. 
  • Mme Merkel. Représente le leadership féminin typique ? Ce qu'une dirigeante appelait le "maternalisme" ? Peut-être défend-elle les siens ?)

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