En Italie, les ultras ont gagné. Ils insultent la femme de joueurs historiques (Juventus). Ils chantent des cantates racistes ou insupportables. Ils se battent et vandalisent les stades. Ils font fuir les amoureux du football, les vrais. Et hier soir, finale de la Coupe d’Italie entre Rome et Naples, ils ont en vrac fait des blessés par balles, lancés des bombes agricoles, se sont battus avec les policiers, ont provoqué 45 minutes de retard (finale de la Coupe d’Italie quand même…). Et, le plus drôle, les ultras de Naples se « sont mis en grève ». Soir de finale de leur club en coupe d’Italie. Aussi crétins que des « supporters » Ultras de l’OM, les tristement célèbres Winners qui se sont mis en grève un soir de ¼ de finale de Marseille en Ligue des Champions contre le grand Bayern de Munich.
En France, le football français n’a pas besoin des Ultras. Ils n’ont pas besoin de ces fous à Paris qui ont ruiné la fête du Trocadéro. Ils n’ont pas besoin de ces crétins à St Etienne qui vont détruire des stades adverses. Ils n’ont pas besoin de ces gerbants à Marseille, qui taguent des insultes indécentes et abjectes contre José Anigo sur les murs du centre d’entrainement, ou qui menacent ses propres joueurs. Le football français n’a pas besoin de ces ultras qui ruinent son football, lui font du mal.
Liberté pour les Ultras ? Oui, sans doute. Mais loin, très loin, des stades de football.