Ha Hon Ha Ho Hi Ho Hi Ho Ha Hon Hi Ha Ho Ha
Et puis on a aussi ce gars-là.
Et puis le chapelet des gars qui se filment tous les jours une seconde, qui s'Instagramment, immolent leur vie par la photo. Le net est friand de ces raccourcis du genre "Un jour sans fin" avec cette dualité du même et de l'autre, l'autre étant celui qui vieillit tandis que le même fanfaronne. Photobombing de soi-même dans l'instant sous forme de particules photogéniques, "selfiques" qu'on concatène dans une vidéo formatée YouTube, c'est-à-dire en fonction de la volatilité de l'attention d'un spectateur bien blasé. L'être et le temps, le temps de paraître. Puis de disparaître sous forme de gif, de photo, de Snapshot, luciole éphéméride (elles font de l'effet, mes rides).