9 mois ferme

Hello les gens!

Je suis presque décédées avec ce TFE qu’il me faut absolument terminer. Je vous jure, j’ai jamais autant travaillé de ma vie, et c’est trèèèès fatigant. Bref, aujourd’hui, j’avais envie de renouer avec le but premier de ce blog, le cinéma.

Hier soir, Maman a eu l’idée géniale de regarder 9 mois ferme, l’OVNI césarisé du génial Albert Dupontel.

Je vais donc vous en parler, parce que sod it, oui, il était super kiffant, ce film!

Le scénario de ce film est assez simple à la base. La juge Ariane Feldler, coincée et célibataire endurcie, se retrouve du jour au lendemain enceinte de six mois. Après avoir demandé un test de paternité, elle découvre que le père de son enfant n’est autre qu’un petit malfrat arrêté pour avoir massacré un vieil homme et lui avoir dévoré les yeux…

Albert Dupontel a dû fumé quelques barriques de cannabis pour pondre son scénario. Sérieusement.

Entre Ariane qui a la pire poisse du monde, Bob Nolan qui est un con attendrissant, et le florilèges de seconds rôles qui font tous rire à un moment ou à un autre, il s’est surpassé, le Bébert.

(J’avoue ici un crush que j’ai depuis des années sur ledit Bébert.)

Outre être une comédie complètement barrée, ce film est aussi un joli conte sur la femme endurcie que se refuse d’avoir un homme dans sa vie, pour qui le but dans la vie c’est de monter les échelons dans son travail, et pour qui bébé rime avec problèmes.

Le personnage désabusé de Bob est là pour lui rappeler que tous les hommes ne sont pas des enfoirés, et même si elle s’entête à le traiter de "taré débile", son petit malfrat arrive petit à petit à percer la carapace. Et si la fin du film est ouverte à toute proposition (on ne sait pas s’ils se mettent ensemble ou si elle élèvera le petit Steve toute seule), le couple à l’écran fonctionne à merveille.

Et Sandrine Kimberlain est magnifique dans ce rôle et n’a pas volé son César at all.

Je ne sais pas trop quoi dire de plus, si ce n’est que je fais un coucou à mes trois seconds rôles préférés: l’avocat Trolos, véritable boulet (à tel qu’on se demande comment il a eu son diplôme) incarné…tadadaaa! par le doubleur officiel de Tim Roth; le flicaillon incarné par notre Bouli Lanners national; et Jean Dujardin, qui joue les traducteurs en langue des signes d’une manière magnifiquement parodique.

Bref, les gens, c’est un film qui fait rire, qui fait sourire, et qui attendrit. Foncez! (Comme quoi, tous les films à Césars ne sont pas chiants à mourir)

Note: 8,5/10 (scénario: 9/10 (le jour où il l’a pondu, il avait fumé de la mauvaise, Albert) – jeu: 10/ 10 – BO: 6/10 – comédie: 9/10)