Il en est de l'activité d'un blog politique pour certains comme d'une extériorisation saisonnière. J'en veux l'apparition régulière à l'approche d'échéances électorales de blogs pour communiquer et créer l'apparence d'un lien avec l'environnement citoyen. La séquence terminée le blogueurs fait sa révérence tout en conviant le lecteur par un adieu chaleureux annonciateur d'un retour pour la prochaine échéance. Les lecteurs que nous sommes deviennent les orphelins délaissés du communicant politique qui cherchait à nous convaincre, à entamer un lien qui sans équivoque possible devait porter ses intérêts. Les exemples foisonnent de ces va et vient entre chaque séquence électorale qui devient semble t-il la seule justification d'une extériorisation, d'une ouverture vers cet autre compact qu'est l'électeur, le citoyen. Entre ces phases très nourries en communication qui font le soin de multiples attentions nous observons le repli vers le silence. Hier ou avant hier s'est ainsi clos en queue de poisson le énième blog du candidat de l'élan pourra fontenay. Entre nous je m'en contrefiche tant il était d'une grande faiblesse de contenu et qu'il affiche désormais un écran vide ne troublera pas l'expression citoyenne de la ville. Mais cela est amusant de constater que ceux et celles qui s'efforçaient de vouloir vous représenter, de vouloir établir ce nécessaire dialogue dans une ville qu'ils ou elles jugeait sous emprise politique et nourrie d'un déficit démocratique le temps de la concertation électorale achevé referment la boutique électronique! Fini les Dornbusch, les Michon et les Bedouret mais ce n'est qu'une petite mort car la résurrection est déjà dans l'air du prochain calendrier électoral pour y retrouver une clientèle à convaincre.
Dans l'immédiat local nous retrouverons notre élan socialiste fauché dans sa course aux municipales revenir sur l'affiche du désastre annoncé des européennes. Affiche que beaucoup d'amis auront à plaisir à couvrir! J'avoue que le PS puisse donner quitus pour une élection d'une telle importance à celui qui avec son quarteron de fidèles l'a anéanti sur le terrain local des municipales est incompréhensible. Nous avons par ce choix un instantané de l'état de déliquescence de ce parti qui désespérément cherche toutes les solutions pour sauver ce qu'il reste comme meubles et s'en remet aveuglément comme dans une sorte de désarroi à ce qu'il lui reste comme personnel politique sous la main... Il y a urgence à soigner ce grand parti malade qui désespère toutes celles et tout ceux qui portent une idée très haute du socialisme et qui au jour le jour s'enfonce au plus profond de l'ornière libérale!