Les Troubadours ! Mais qui donc se souvient encore de ce groupe, pendant francophone de Peter, Paul & Mary aux USA ? À vrai dire, je ne m’en souviens pas très bien. J’avoue qu’à l’époque de leur plus grand succès – Le vent et la jeunesse – que je reprends ici, j’étais plus intéressé par Hervé Vilard (Capri, c’est fini) ou Éric Charden (Le monde est gris, le monde est bleu), voire par Procol Harum (A Whiter Shade of Pale) ou encore Scott McKenzie (San Francisco - Be sure to wear flowers in your hair) !
Mais voilà, il y a de ces airs qui vous trottent dans la tête et qui ne vous quittent plus jamais. Cette chanson, écrite par Christian Chevallier pour la musique et par Frank Thomas et Jean-Michel Rivat pour les paroles, est une de celles qui m’ont amené à élargir un peu mon univers musical, à découvrir la chanson de paroles et les mélodies folk.
Cela reste une chanson légère, comme le vent et la jeunesse ! J’ai toujours eu le sentiment d’être le vent, d’être aussi insaisissable que lui, de ne pas pouvoir être enfermé dans la moindre cage. Ce n’est qu’une illusion sans doute, celle de la jeunesse, même à mon âge respectable !
Ce n’est pas tout à fait une chanson oubliée : on la trouve en vidéo, chantée en live comme on dit aujourd’hui. On trouve aussi facilement les paroles, mais je me suis quand même permis ici de corriger la petite faute d’orthographe qu’on trouve partout ailleurs ! Juste pour le plaisir !
Il est fou le vent du printempsIl est pareil à la jeunesseIl caresse une fleur des champsEt puis tourne vers les richessesDe la rose au cerisierIl se pose et puis s’en va léger
Il est fou le vent du printempsIl est pareil à la jeunesseUn jour il a le cœur violentUn jour il cherche la tendresseIl ne suit que son désirPerd la tête pour presque rienSans jamais penser au lendemain
Il est fou le vent du printempsIl est fou le vent du printempsIl est pareil à la jeunesseIl est pareil à la jeunesseIl court et n’a jamais le tempsIl court et n’a jamais le tempsEt jamais ne tient ses promessesEt jamais ne tient ses promessesIl est changeant tout comme toiQui me laisses et puis reviens près de moi
Il est fou le vent du printempsIl est pareil à la jeunesseIl fait la pluie ou le beau tempsSème l’amour ou la tristesseJ’aimerais le retenirMais il passe entre mes mainsEt ne laisse rien que du chagrinEt ne laisse rien que du chagrin