Arrivés en masse au stade de Blida, les Kabyles venus soutenir leur équipe ne s’attendaient certainement pas à subir un autre acte de racisme après les violences de nature colonialiste qu’ont subis les citoyens kabyles lors de la marche traditionnelle pour la commémoration des printemps 1980 et noir, empêchée le 20 avril dernier. Munis d’étendards, écharpes, casquettes, drapeaux et fanions au couleurs du club kabyle mais aussi de drapeaux amazighs, la police ne s’est même pas encombrée de précautions pour arracher ces derniers en signifiant aux supporters kabyles l’interdiction faite à ce drapeau d’accéder aux gradins où des drapeaux italiens et saoudiens étaient déployés en même temps que le drapeau algérien par le public algérois du MCA. Cette grave atteinte au symbole de tous les Imazighen de l’Afrique du Nord a profondément choqué le public kabyle, la vue de ces drapeaux récupérés par la police avant de les jeter dans un terrain vague à proximité du stade, a fini par accentuer la colère dans les tribunes. Ni Hannachi, ni les joueurs de la JSK dont la plupart ne parlent même pas le kabyle, ni les opposants de pacotilles n’ont levé le petit doigt pour dénoncer un acte raciste de cette nature qui, faut-il le rappeler, n’est pas à sa premier manifestation.« Seul le peuple comme un seul homme a osé défier la peur » chantait Matoub Lounès. Avant le début du match, alors que le drapeau algérien se hissait pendant que l’hymne algérien fusait à plein décibels dans l’arène blidéenne, amplifié par une tribune entière réservée aux militaires comme à l’époque des années de plomb du boumédiennisme, la galerie kabyle, sereine et brave, a réagi dignement à cet énième affront, en tournant carrément le dos au stade, à l’hymne et au drapeau algériens.
Arrivés en masse au stade de Blida, les Kabyles venus soutenir leur équipe ne s’attendaient certainement pas à subir un autre acte de racisme après les violences de nature colonialiste qu’ont subis les citoyens kabyles lors de la marche traditionnelle pour la commémoration des printemps 1980 et noir, empêchée le 20 avril dernier. Munis d’étendards, écharpes, casquettes, drapeaux et fanions au couleurs du club kabyle mais aussi de drapeaux amazighs, la police ne s’est même pas encombrée de précautions pour arracher ces derniers en signifiant aux supporters kabyles l’interdiction faite à ce drapeau d’accéder aux gradins où des drapeaux italiens et saoudiens étaient déployés en même temps que le drapeau algérien par le public algérois du MCA. Cette grave atteinte au symbole de tous les Imazighen de l’Afrique du Nord a profondément choqué le public kabyle, la vue de ces drapeaux récupérés par la police avant de les jeter dans un terrain vague à proximité du stade, a fini par accentuer la colère dans les tribunes. Ni Hannachi, ni les joueurs de la JSK dont la plupart ne parlent même pas le kabyle, ni les opposants de pacotilles n’ont levé le petit doigt pour dénoncer un acte raciste de cette nature qui, faut-il le rappeler, n’est pas à sa premier manifestation.« Seul le peuple comme un seul homme a osé défier la peur » chantait Matoub Lounès. Avant le début du match, alors que le drapeau algérien se hissait pendant que l’hymne algérien fusait à plein décibels dans l’arène blidéenne, amplifié par une tribune entière réservée aux militaires comme à l’époque des années de plomb du boumédiennisme, la galerie kabyle, sereine et brave, a réagi dignement à cet énième affront, en tournant carrément le dos au stade, à l’hymne et au drapeau algériens.