J’ai lu : les Quatre Accords Toltèques

Publié le 02 mai 2014 par Eclectikgirl

La lecture de l’article d’Odile sacoche sur les Accords Toltèques, et la façon dont ça l’a bouleversée, m’a rappelé ma lecture du livre " Le guerrier pacifique".

Certains des préceptes des accords toltèque dont parle Odile, se retrouvent dans ce livre qui m’avait beaucoup marqué.
J’ai appris ensuite que l’un des traducteurs de Millman était de ceux qui avait traduit Ruiz.
Du coup, la lecture de son article  m’a donné envie de me replonger dans ce type de lecture.

Parce que ça a un coté rassurant. Reprendre les rennes de sa vie, pour trouver un apaisement et non pour courir à la performance. Passer du : je dois / je devrais, au : je peux / je pourrais.
Parce qu’on espère toujours qu’un livre, un film, un élément extérieur sera un déclic pour changer de façon de penser, de vivre, et apportera une amélioration dans son quotidien.
Donc, je l’ai lu, et évidement ça m’a plu.

Je vais essayer de reprendre les intitulé des accords toltèques, et de voir comment les appliquer à mon quotidien.

Pour ce premier article, je commence donc par l’introduction,
et je poursuivrai par la façon dont j’ai perçu de ce livre, de façon globale.

En introduction, l’auteur nous explique qui sont les toltèques. Un peuple mexicain, ses ancêtres, qui ont su trouver une certaine sérénité. Il nous explique ensuite pourquoi nous ne sommes pas libres, et pourquoi nous sommes dirigés par nos émotions, nos peurs, et comment la société parvient à ancrer en nous des habitudes et des croyances qui empêchent d’être réellement nous-même.
On comprend que depuis l’enfance, on agit et on se construit pour se conformer/s’opposer aux exigences d’autrui : ses parents, les institutions … quitte à mettre son véritable caractère en sommeil, car on craint toujours de déplaire en exprimant vraiment qui on est.
Il emploi un mot très fort pour décrire ce phénomène : Domestication.
Depuis le plus jeune age, nous sommes domestiqués, de façon à ne pas sortir des clous.
Quand on est adulte, nous sommes à la fois juge et victime. Notre juge intérieur édicte des règles et des contraintes, et lorsqu’on a l’impression d’échouer, on ne peut pas s’empêcher de s’auto-juger :

« je suis vraiment pas douée … »
« je n’arrive à rien ! »

et donc à s’autodétruire.

Mais ce système est rassurant, car on a pas besoin de réfléchir à qui on est vraiment.
Si je devais exprimer tout ce que je pense, sans entraves,
si j’agissais sans peur,
si mes actes n’étaient pas teintés d’émotions négatives (méfiance, colère sous-jacente, envie …),
si je vivais pour moi et pas pour les autres …
est-ce qu’on me reconnaitrait ? Est-ce que je me connais ?

Il s’agit donc de briser les anciens accords qui nous entravent, pour avancer et s’exprimer tel qu’on est.
Le but est aussi de se débarrasser des émotions négatives qui rongent et nous plongent dans la déprime, la colère, le déni, l’indifférence.
Le tout pour vivre plus sereinement, en accord avec soi-même, heureux quoi.

Pour briser ces anciens accords, Don Ruiz nous en propose quatre nouveaux.

Mes impressions après la lecture du livre, notés dans mon carnet, en vrac :

Ne pas se couper des émotions

éviter le stress , crispation au ventre, centre des émotions,

vivre et agir en pleine conscience, par exemple, ne plus : manger ET lire.

risque : se sentir supérieur, avoir l’enseignement, une vérité que les autres n’ont pas.

Dire les choses, cesser les suppositions. Dire : je ne suis pas à l’aise dans les conversations de groupe. Il est possible que je me contente d’écouter au début, j’espère que ce ça ne vous dérange pas ? »

Bon, le dire sans bégayer ou rougir, c’est autre chose, mais au moins mon comportement (silencieuse, gênée. empotée ?) sera compris et accepté. Et lorsque je commencerais à participer, les gens apprécieront la vrai valeur de mon geste et de mes paroles.

Appliquer les accords peuvent paraître plus simple pour moi qui n’ait pas tant à me plaindre.

Mais garder ce comportement et ces pensées dans des situations critiques (chômage, mal logement, détresse sentimentale …) c’est loin d’être évident.

Donc autant acquérir quelques réflexes lorsque tout va bien. Commencer un cheminement intérieur. Parce que cela coupe l’esprit et évite de se tracasser pour des choses qu’on découvre futiles.
Parce que du positif peut découler de tout cela.

Non sans effort, c’est sur, mais je me dis que ça doit valoir le coup.

Anya

PS : merci merci merci à celles qui ont commenté mon dernier article.
Merci 1000 filles pour vos gentils mots de réconfort, ça m’est allé droit au cœur, vraiment.