Si de nombreux pays africains se lancent à peine dans le démarrage de la connexion 3G+, pour sa part, l’Algérie dote son aéroport du très haut débit. À l'initiative du groupe Ericsson, la 4G débarque dans le pays.
Ericsson retenu par Mobilis pour y déployer et promouvoir la 4G
Cela fait déjà des mois que la filiale d'Algérie Télécom, Mobilis, recherche un opérateur de confiance pour faire entrer le très haut débit sur son territoire. Après diverses études, le choix du Conseil d'Administration du groupe s'est tourné vers l'opérateur Ericsson. Durant une conférence de presse, le président directeur général de Mobilis, Saâd Damma, a déclaré officiellement la signature du protocole d'accord entre les deux géants du mobile pour doter l'Algérie de la 4G. Pour commencer, le projet ne concernera dans un premier temps que l'aéroport d'Alger. Les partenaires envisagent toutefois d'élargir leurs infrastructures sur l'ensemble du territoire pour que chaque citoyen puisse téléphoner pas cher. La réalisation de ce programme constitue un grand pas vers le développement pour le secteur de la télécommunication algérienne. Tout un chacun peut désormais espérer passer des appels internationaux à bas prix, tout en restant en contact permanent avec leurs proches.
4G : un investissement de 576 millions de dollars
La dotation du pays de la connexion très haut débit représente un grand investissement pour Mobilis. Le groupe a du s’engager pour plus de 45 milliards de dinars (soit l’équivalent de 576 millions de dollars) pour la mise en place du « Radio Dot System », une mini-antenne sans fil destinée à assurer une connexion très haut débit. Pour leur part, les abonnés peuvent déjà espérer que très bientôt téléphoner Maroc ou appeler en Israël ne relèveront plus de l’utopie. L’Algérie rejoindra donc ses voisins africains dans la course à la technologie de l’internet.
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