Glee // Saison 5. Episode 18. Back-Up Plan.
Il y a tout de même quelque chose de sacrément malin dans cet épisode de Glee qui s’amuse de la manière dont les chaînes américaines développent des séries en allant chercher des
acteurs qui n’ont rien à voir avec l’univers de la série ou bien en passant des « development deal » leur permettant de créer des séries autour d’acteurs et
actrices. La mise en scène de cet exécutif de FOX, Lee Paulblatt, incarné par l’excellent Jim Rash (Community). Je me demande si ce n’est pas
une critique envers Smash (cette dernière avait été chercher Katharine McPhee, candidate à American Idol afin d’incarner le rôle principal d’une série musicale
pour NBC) notamment car Lee Paulblatt cela ressemble énormément à Bob Greenblatt, l’exécutif de NBC. Peu importe, cette partie de l’épisode m’a
beaucoup plu. Lee va donc voir Rachel afin de lui proposer un rôle dans une série de science fiction. Au début Rachel pense qu’il s’agit d’une série dans laquelle elle va pouvoir montrer ses
talents de chanteuse mais il n’en est rien. En effet, c’est plutôt pour sa plastique (et son potentiel d’actrice). Le tout est une catastrophe et elle ne sera pas retenue pour le rôle. Mais pour
faire passer sa petite histoire elle va devoir mentir à son producteur et lui dire qu’elle est malade afin d’aller passer l’audition à Los Angeles.
Mine de rien, cette série pour laquelle elle auditionne doit être sacrément ramassée (« Think Guardians of the Galaxy meets Game of Thrones. With a strong Grey's Anatomy
element. »). Peu importe, j’ai adhéré car c’était nouveau pour la série et elle nous permet aussi de voir un autre pan de la célébrité pour les stars de Broadway. Rachel
n’aurait pas été la première star de Broadway à devenir actrice pour la télévision. Ryan Murphy s’en amuse et je dois avouer que de choisir Jim Rash pour le rôle
c’était une brillante idée. J’adore cet acteur et il colle parfaitement au rôle de l’homme qui gère une chaîne de télévision. Pour en revenir à Rachel, la pauvre va maintenant se mettre à dos son
producteur qui a la tête d’un personnage qui aurait très bien pu jouer dans les Sopranos. Mais c’est ce qui rend justement le tout encore plus terrible. La pauvre Rachel, elle ne
méritait pas de finir au fond d’un trou à jouer ce rôle là et à ne plus du tout avoir le soutien de qui que ce soit derrière. Si son producteur s’en fout d’elle désormais, elle va faire Funny
Girl et puis disparaître. Mais pour le moment ils ont besoin d’elle car c’est tout simplement une star. Rachel va en profiter pour nous offrir deux très belles reprises. A commencer par
« Wake me Up » d’Avicii reprise de façon tendre. C’était magnifique.
Il incarne ici le rôle du producteur DeShawn. L’histoire de Mercedes et Santana n’a rien de bien excitante mais musicalement c’était particulièrement bon et du coup, je ne peux pas trop en vouloir à Glee de ce point de vue là (même si j’aurais bien rêvé de plus efficace). De toute façon, la plus mauvaise intrigue de cet épisode c’est celle de Blaine et Kurt. C’était sacrément mal fichu. On s’ennui alors qu’il y a tout de même Shirley MacLaine (et accessoirement Eric Roberts). Mais rien ne colle. Même musicalement je n’ai vraiment pas trouvé mon compte. La reprise de « Story of My Life » était bien trop lisse. Il faut dire que la version originale des One Direction respire le vécu et celle-ci rien du tout. C’est sans compter sur le duo de Blaine et Shirley MacLaine (incarnant le rôle de June Dolloway) sur « Piece of My Heart » qui m’a presque donné envie de m’assoupir. Ce n’est pas que je n’apprécie pas Blaine mais disons que tout cela n’avait aucun intérêt et aucun sens. C’est encore une manière de créer des embrouilles dans notre petit couple vedette et personnellement ce n’est pas du tout ce que j’ai envie de voir. Finalement, ce nouvel épisode de Glee était assez réussi dans son ensemble et me donne même envie d’en voir un peu plus pour ce qui est de cette histoire autour de Rachel. Le reste manque encore cruellement de singularité.
Note : 5/10. En bref, Rachel force le respect mais le reste manque cruellement d’intérêt. Dommage.