4ème de couv' :
New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park.
Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible ? Et pourtant...
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D'où provient le sang qui tache le chemisier d'Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont pas d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence...
Mon avis :
400 pages. Roman publié en 2014.
Qu'on le veuille ou non, la sortie du dernier Musso est toujours un événement. Il anime les salons de la littérature française. Si vous allez vous promener sur mon blog, vous vous apercevrez que j'ai quasiment lu tous ses romans, pour des fortunes diverses. S'il est une qualité que je ne retirerais jamais à Guillaume Musso, c'est celle d'embarquer rapidement son lecteur dans l'intrigue qu'il a patiemment développée.
Lisez la quatrième de couverture : cela paraît tellement insensé ! Humainement impossible. Et pourtant, l'on suit allègrement nos deux protagonistes dans leurs pérégrinations et leurs incertitudes dans un contexte que la logique et la cohérence contestent sans vergogne. Alors, on se prend à croire que c'est possible et la magie opère.
Les ingrédients qui agrémentent régulièrement les succès de Guillaume Musso sont là : des personnages qui masquent à peine leurs blessures, du mystère et du suspense. Dans ce nouvel opus, l'auteur intègre, à mon sens, une nouvelle dimension, résolument orientée vers le thriller psychologique. La mort et le danger ne sont jamais très loin.
A ce sujet, j'ai cru comprendre à travers les quelques interviews de l'écrivain, qu'il souhaitait dorénavant écrire dans ce nouveau registre. Je lui souhaite les plus grands succès.
Navré de m'être laissé aller dans cette petite digression.
Central Park est un bon roman, c'est un bon roman de Guillaume Musso. C'est malheureusement un Guillaume Musso de plus. Je ne suis sans doute pas (plus ?) objectif mais le Guillaume, il nous roule toujours dans la farine et cela me plaît tant que je suis forcément déçu quand le dénouement surgit. J'ai adoré Seras-tu là ? car la magie a opéré (oui, j'ai déjà employé l'expression plus haut !) jusqu'au terme du roman. Ce n'est pas le cas ici. C'est dommage car j'apprécie l'auteur mais cette fin m'a quelque peu frustré...
Au fil des années, le succès ne se dément pas (pourvu que ça dure !), c'est sans doute là le principal.
Le temps des questions :
Dans quelle invraisemblable situation s'est retrouvée Alice ? Comment expliquer sa présence à Central Park ce matin alors que la veille au soir, elle dînait près des Champs-Elysées ? Qui donc est Gabriel Keyne, l'homme menotté à ses côtés ? A qui appartient le sang séché sur son chemisier ? Alice constate qu'il manque une balle dans l'arme qu'elle détient ; étrange, surtout lorsque l'on sait qu'il ne s'agit pas de son arme. Dès lors, comment se l'est-elle procurée ? Pourquoi Gabriel Keyne fait-il autant de mystères autour de ses activités récentes ? Erik Vaughn, le tueur en série qui a agressé Alice il y a trois ans et laissé pour mort en France, l'est-il réellement ? Dans le doute, l'homme serait-il en train de fomenter sa vengeance à l'égard de la seule femme qui a échappé à son emprise ?
Mes amis, vous ne trouverez de réponses à ces questions que si vous vous plongez dans Central Park.
A propos de cette lecture, je vous propose notamment de consulter le billet de Sudisine.
Si vous aussi, vous avez lu ce roman et l'avez chroniqué sur votre blog, prévenez-moi et j'ajouterai votre avis ici.
Ma note : 3.75 / 5.
Ce roman est le 5ème livre lu cette année (ce n'est pas terrible ; la parution de mon dernier roman m'a beaucoup occupé mais j'espère bien me rattraper d'ici la fin de l'année ).