Crisis // Saison 1. Episode 7. Homecoming.
En laissant plus ou moins de côté le FBI et en donnant beaucoup plus d’espace à ce qu’il se passe avec les enfants, la série délivre ici ce qui doit être son meilleur épisode. Je n’aime pas quand
Finley et Dunn partent dans tous les sens. C’est le genre de choses que je trouve désolantes car la série ne sait tout simplement pas se servir de ces personnages et de son histoire. On se
retrouve donc avec deux agents du FBI qui tentent d’en faire des tonnes pour sauver des enfants. Mais pour ce faire ils vont mettre tellement de temps que ce sont les enfants qui vont devoir se
sauver eux mêmes. C’est en tout cas ce qu’ils doivent avoir compris. Même si je trouve l’alternative Finley et Dunn de leur côté intéressante, ce n’est pas suffisant pour en faire quelque chose
de réellement passionnant. Du coup, tout ce qui se passe à côté était plutôt accrocheur. Il y a énormément de facilités et cette impression que le tout ne veut pas avancer mais ce n’est pas bien
grave puisque le rythme est là et c’est bien la première fois que je ne m’ennui pas devant un épisode de cette série. Autrement dit, un exploit. Je me souviens encore du très mauvais pilote et du
coup, « Homecoming » est presque l’inverse du tout au tout. Car dans cet épisode la rébellion amorcée des enfants ou encore celle de Widener et TJS afin de faire tomber
Gibson, je trouve ça beaucoup plus intéressant.
En effet, la série sait très bien ce qu’elle veut faire de ces deux histoires et du coup, on se retrouve avec des intrigues assez efficaces en leur genre. Le seul problème c’est que l’on ne sait
toujours pas vraiment ce que cherche Gibson (et peut-être même pour le compte de qui). Contrairement à une saison de 24 où les révélations sont toujours bien faites et au bon
moment, Crisis nous entraine bien souvent dans quelque chose d’assez médiocre qui n’avance pas vraiment. Le fait que Widener et TJS s’organisent afin de faire tomber Gibson était
une bonne idée. Cela permet aussi de voir les choses évoluer du côté des méchants. Les méchants n’ont pas le monopole de la méchanceté. Certains peuvent être encore plus méchants. Le problème
pour Gibson c’est peut-être le fait qu’il y a sa fille dans le lot des enfants kidnappés. Il n’est donc pas suffisamment méchant à mon goût. Mais je me demande aussi combien de temps Gibson peut
encore berner les autres. Il semble si conciliant avec les enfants sans compter qu’il est très souvent absent (je suppose que cela doit se remarquer). Les enfants ne se posent pas encore
suffisamment de questions à mon goût et le téléspectateur en paye le prix.
Note : 5.5/10. En bref, pour une fois que je ne m’ennui pas.