Hier soir, sur iTélé, Michèle Alliot-Marie, tête de liste UMP de la circonscription du Grand Sud-Ouest aux prochaines élections européennes (qui, il n’est pas inutile de le rappeler par ces temps de disette informationnelle sur le sujet, se tiendront le 25 mai prochain près de chez vous…) s’est étendue sur ses motivations personnelles :
«Ce que je fais aujourd’hui me rapporte beaucoup plus d’argent. Je vais perdre de l’argent en allant au Parlement européen».
Pourtant, nous dit l’article, en 2011, l’indemnisation mensuelle des députés européens s’élevait à 6 200 euros net, assorti de surcroît d’une indemnité de frais généraux (gestion de bureau, téléphone, courrier, utilisation et maintenance du matériel informatique,…) de 4299 euros mensuels, à la condition d’assister au moins à la moitié des séances plénières. Voilà qui laisse rêveur le fonctionnaire payé que dalle qui doit en plus amener ses propres outils sur son lieu de travail (je connais des policiers ou des gendarmes qui travaillent avec leur ordi portable perso, compte tenu de la vétusté de leur matériel…) car il en est singulièrement dépourvu par les temps qui courent… Pauvre MAM… La France entière vous plaint.