Hier soir, France 5 diffusait le second reportage de Serge Moati sur la Franc-Maçonnerie. Ouvrant certaines portes, donnant la parole à des francs-maçons fiers de l'être, la séquence apportait un certain éclairage sur ce réseau relativement secret.
Les derniers « échanges » avec le Grand Maître du Grand Orient de France et Eric de Montgolfier montraient qu'au-delà de la mission de Think-Tank, de réflexion sur la société, et de diffusion des conclusions, la tentation est forte pour certains « frères » de faire des affaires entre eux. C'est le reproche qui est fait aux « fraternelles ».
Mais faut-il rappeler au Grand Maître, que les principes républicains, dont il se réclame, imposent que tout pouvoir doit disposer de son contre-pouvoir. Or la discrétion recherchée par les francs-maçons visent justement à éviter ce contre-pouvoir. C'est ainsi qu'on peut comprendre les propose d'Eric de Montgolfier lorsqu'il évoque son catholicisme : en affichant son appartenance (à une religion), il permet à ses détracteurs de veiller d'autant mieux à sa neutralité (qu'il a d'autant plus à cœur de garantir).