Vu le tollé provoqué par ses propos, l’avenir de Donald Sterling, propriétaire de la franchise des Los Angeles Clippers, s’était nettement assombri depuis quelques jours. Ainsi, lorsqu’Adam Silver s’est présenté hier en conférence de presse, Sterling ne devait pas être bien serein. Néanmoins, celui-ci ne s’attendait surement pas à une sanction aussi forte et aussi symbolique. En effet, il a appris de la bouche du nouveau commissionnaire de la NBA, Adam Silver, qu’il était banni à vie de la Ligue Nord-Américaine de basketball. Et ce n’est pas tout car le remplaçant du mythique David Stern a décidé d’ajouté à ce bannissement, une amende de 2,5 millions de dollars. Mais vu les propos inadmissibles et nauséabonds de l’homme de 81 ans, Adam Silver se devait de marquer le coup et d’assumer son nouveau statut d’homme fort de la NBA. Ce dernier a également présenté ses excuses auprès des personnes offensées par les propos de Donald Sterling, « contraires aux principes de la NBA, une ligue multi-culturelle et multi-ethnique. » Pour rappel, le site internet TMZ, spécialisé dans l’actualité des célébrités, avait lancé «l’affaire Sterling» en mettant en ligne l’enregistrement d’une conversation de dix minutes entre un homme présenté comme Donald Sterling et une femme d’une vingtaine d’années identifiée comme V. Stiviano, sa compagne. Sterling lui reproche alors d’avoir publié sur son compte Instagram une photo la montrant aux côtés de Magic Johnson, l’ancienne star des Los Angeles Lakers. Le ton monte et l’homme d’affaires, dont la fortune réalisée dans l’immobilier est estimée à 1,9 milliards de dollars (1,3 Mds d’euros), révèle son vrai visage. «Sur ton Instagram de merde, tu n’as pas à te montrer à côté de noirs», lance-t-il à la jeune femme, qui lui objecte qu’elle est elle-même d’origine mexicaine et afro-américaine. «Tu peux coucher avec, tu peux les faire venir chez toi, tu peux faire ce que tu veux avec eux, mais la moindre des choses est de ne pas en faire la publicité et les amener à mes matchs», s’était-il emporter. Suite à ces révélations, de nombreuses personnalités ainsi que le Président Obama s’étaient déclarés outrés par de tels propos. S’il n’est pas contraint de vendre les Clippers, Sterling n’aura que ses yeux pour pleurer lorsqu’il regardera les matchs de son ancienne franchise à la télé!