Comme la semaine passée : je n'ai pas à me plaindre de ces dernières semaines avant Cannes, j'ai l'impression que les fonds de tiroir sont moins légions que les années précédentes, et encore une fois il a fallu que je fasse un choix cornélien pour aboutir à cette sélection qui, comme le titre du premier choisi l'indique largement est bien dans mon genre : pas mal de romance, une pincée de polar, pas mal de drames, un peu de glamour...bref, tout pour me plaire...et à vous j'espère aussi :
1. Pas son genre
Le pitch :
Clément, jeune professeur de philosophie parisien est affecté à Arras pour un an. Loin de Paris et ses lumières, Clément ne sait pas à quoi occuper son temps libre. C'est alors qu'il rencontre Jennifer, jolie coiffeuse, qui devient sa maîtresse. Si la vie de Clément est régie par Kant ou Proust, celle de Jennifer est rythmée par la lecture de romans populaires, de magazines « people » et de soirées karaoké avec ses copines. Cœurs et corps sont libres pour vivre le plus beau des amours mais cela suffira-t-il à renverser les barrières culturelles et sociales ?
Pour quoi je veux y aller :
- parce que j'aime bien le cinéma de Lucas Delvaux, souvent ancré dans le réel mais avec un vrai point de vue et un beau regard de cinéaste, quelque soit le sujet et genre abordé,
- parce que le film est adapté d'un court roman de Philippe Vilain apprécié sa sa sortie et qui pose la passionnante question de ce qui fait tenir une relation amoureuse, au delà de l’attirance purement physique;
-parce qu'Emilie Dequenne est une de mes actrices préférées et qu'elle trouve, d'après ce que j'ai lu un peu partout un rôle idéal pour son immense talent.
Bande annonce Pas son genre
2. Joe
Le pitch :
Dans une petite ville du Texas, l’ex-taulard Joe Ransom essaie d’oublier son passé en ayant la vie de monsieur tout-le-monde : le jour, il travaille pour une société d’abattage de bois. La nuit, il boit. Mais le jour où Gary, un gamin de 15 ans arrive en ville, cherchant désespérément un travail pour faire vivre sa famille, Joe voit là l’occasion d’expier ses péchés et de devenir, pour une fois dans sa vie, important pour quelqu’un. Cherchant la rédemption, il va prendre Gary sous son aile…
- parce que ce drame rural est réalisé par David Gordon Green un cinéaste interessant du cinéma américain indépendant, apprécié souvent par les différents festivals, et notamment à la Mostra de Venise, dans lequel il campe un ex-taulard bourru devenu travailleur acharné en forêt.
- parce que Nicolas Cage retrouve enfin un vrai rôle dense et passionnant, après avoir joué dans quantités de ananrs en tous genres;
JOE Bande Annonce VOST (Nicolas Cage - 2014)
3. Le dernier diamant
Le pitch :
Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie : Le vol du "Florentin", un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l'experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d'un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu'elle n'aurait pas pu imaginer.
Pourquoi je veux y aller : - avant tout pour le couple d'acteurs Bérénice Bejo et Yvan Attal qui semble sur le papier allier le glamour et l'intensité qui manquait par exemple au couple Jean Dujardin/ Cécile de France dans le Mobius d'Eric Rochant;.
- parce qu'après un plutot efficace Serpent en 2006 ,Le Dernier Diamant marque la seconde collaboration du metteur en scène eric Barbier et d’Yvan Attal et qu'on espère que ce thriller sous fond de vol de diamant s'avère au moins aussi efficace;
- parce que le genre du « film de casse » est peu présent en France et qu'on aimerait bien avoir une sorte d’Ocean’s Eleven à la française, le modèle de référence assumé du réalisateur.
LE DERNIER DIAMANT - Bande-Annonce [VF|HD]
On n'oublie pas 24 jours d'Alexandre Arcady vu et chroniqué dimanche et Barbecue vu aussi mais pas encore chroniqué mais qui devrait facilement trouver son public et on se dit que cette semaine ciné est pas mal du tout, pas vrai?