La loi a été rédigée par des danseurs et des chorégraphes professionnels en vue de développer leur art en protégeant leurs intérêts professionnels, eux qui ont une carrière très courte du fait de l'importance de la bonne condition physique dans cette discipline. Il semblerait que jusqu'ici, ces arts aient été les plus délaissés de tous sur le plan institutionnel : aucune loi ne régit la profession, aucun institut national ne lui donne pignon sur rue contrairement à la musique, aux beaux-arts, au cinéma et arts audiovisuels... Comme dans les deux autres cas, ce sont donc les praticiens et non les politiques qui ont proposé le texte législatif, soumis au vote des élus nationaux.
Página/12 a donc sauté sur l'occasion pour consacrer son article culturel principal avec une interview des deux artistes co-rédactrices du projet en discussion au Congrès, dû à une initiative prise en 2008 par un professeur de l'IUNA, Institut Universitaire National des Arts, qui rassemble toutes les disciplines : Marcelo Isse Moyano voulait réunir la profession pour l'organiser. Une large palette d'artistes l'ont suivi pour soutenir sa démarche, parmi lesquels Julio Bocca (ballet classique) et Mora Godoy (tango).
A lire dans les colonnes de Página/12.