Récemment, John Kerry a utilisé le mot "Apartheid" pour qualifier certaines perspectives d'évolution de l'état d'Israël.
Ce choix de terme, qu'il n'est pas le premier à utiliser (certains anciens responsables d'Irsaël l'ont aussi fait), a pourtant fait grand bruit, surtout depuis que de nombreuses se sont élevées contre cette image.
Evidemment, ce voix viennent de responsables politiques israéliens ou de soutiens forts à Israël au sein des instances américaines. Pourtant, il s'agit d'une réalité qui ne peut être niée. L'attitude du gouvernement israélien vis-à-vis des population non juives et en particulier musulmanes palestiniennes est discriminante. Certains droits fondamentaux, reconnus par l'ONU, comme le droit à la propriété ou le droit d'accès à l'eau, leur son refusés.
Ils craignent qu'Israël ne soit confronté à la même situation que l'Afrique du Sud, qui a précipité la chute du régime d'apartheid : le boycott et la mise à l'écart de la sphère internationale. Cette crainte est d'autant plus vive que l'Europe a récemment pris des décisions allant dans ce sens. Il est ainsi interdit à une état européen de soutenir ou de s'associer à un projet qui impliquerait des personnes ou des entreprises liées aux implantations dans les territoires occupés.
Mais peut-être que le monde est en marche et que cette parole est un signe d'une évolution générale, d'une prise de conscience, y compris aux Etats-Unis, de l'impasse dans laquelle s'enterre Israël. Car, certes, cet état a le droit d'exister et de permettre à sa population de se développer, mais il ne doit pas le faire au détriment d'autres populations. Au contraire, il doit le faire dans le respect de l'autre s'il veut avoir une change d'être respecté.