Entre le contexte climatique, les enjeux des engagements du millénaire et notamment la réduction de la pauvreté, l'évolution du système économique mondial et les perspectives de croissance démographique, tous les ingrédients sont là pour une future crise mondiale de l'alimentation. Et le tout repose sur un système agricole mondial construit sur les principes de la Banque Mondiale et de l'Organisation Mondiale du Commerce. Ces mêmes principes de libéralisme et de concentration, de productivité et de marges financières (plus qu'économiques) que le Fond Monétaire International commence à remettre en cause (sous son volet strict de l'action publique réduite et de son financement) suite à la crise financière européenne.