Déclaration d'engagement d'Éric Miné, en préalable à l'ouverture le 5 mai de la campagne officielle des élections consulaires, diffusée par e-mailing à l'ensemble des inscrits sur les listes électorales consulaires de Thaïlande et de Birmanie.
Chers compatriotes de Thaïlande et de Birmanie,
Auteur et directeur de collection d'une maison d'édition spécialisée sur l'Asie, intervenant dans divers journaux, sites en ligne ou manifestations et responsable pour la Thaïlande d'une grande association nationale portant le souvenir de nos armées, je cultive cette passion pour l'Extrême-Orient propre à beaucoup d'entre nous qui vivons ici.
Résidant aujourd'hui en Thaïlande après avoir longtemps séjourné au Laos, j'ai pu m'attacher aux peuples qui composent cette région que nous aimons, à la culture et à une certaine philosophie de la vie qui en procèdent.
Les Français expatriés s'enrichissent des enseignements qu'ils acquièrent des sociétés où ils vivent, et nous tous qui demeurons en Thaïlande ou en Birmanie le savons bien.
Que nous ayons fait le choix d'y construire notre avenir, d'y passer paisiblement notre retraite ou que nous les découvrions à la faveur du destin, ces pays qui ont su préserver leurs traditions tout en rentrant dans la modernité nous changent heureusement de la grisaille d'une France engluée dans l'abandon de ses valeurs.
Mais force m'est bien de constater que nous sommes désormais les oubliés de notre propre pays.
Au seul prétexte que nous ne résidons pas sur le territoire national, l'injuste inégalité de traitement qui nous frappe est flagrante. Santé, sécurité sociale, scolarité, fiscalité, retraites, et jusqu'au " minimum vieillesse " (ASPA), nous avons aujourd'hui moins de droits qu'un étranger séjournant illégalement sur notre territoire national.
Dans un " deux poids, deux mesures " indéfendable, les ressortissants de nos pays d'accueil qui souhaitent visiter la France se voient imposer des procédures administratives humiliantes, alors qu'ils connaissent la confortable impunité dont y jouissent nos clandestins.
Le 25 mai auront lieu des élections consulaires qui nous permettront, pour la première fois, d'élire directement des représentants qui nous seront proches.
Pour ce scrutin à la proportionnelle, des listes se présentent, relevant de partis dont nous connaissons la commune responsabilité dans cette Europe de Bruxelles qui fait de nous des citoyens de seconde zone en nous refusant l'égalité avec nos compatriotes de France.
Sans préjuger des qualités des candidats qui les composent, les affiliations partisanes de ces listes condamneraient leurs élus à l'impuissance et les suffrages qui se porteraient sur elles signifieraient notre tacite approbation d'un statu quo qui n'est plus acceptable.
Avec la priorité nationale, Marine Le Pen garantit l'égalité des Français, où qu'ils résident. Dans le respect des pays d'accueil, elle incarne désormais pour nos compatriotes expatriés une image restaurée de la France.
Pour cette élection, je mènerai la liste du Rassemblement Bleu Marine.
Le 25 mai à l'urne, ou du 14 au 20 mai par internet, l'occasion de faire entendre votre voix vous est donnée.
Tête de liste du Rassemblement Bleu Marine