Le chauffeur ne répondait pas à son téléphone. On m'en a trouvé un autre. Puis, le premier a répondu, si bien que c'était une course pour savoir qui me cueillerait à Bundi. Avec deux heures de retard, le départ était donné.
Nous avons finalement atteint la route de nouveau pour arriver à Chittorgarh en après-midi. Là, ce qu'il y a à voir, c'est principalement une énorme forteresse sur une montagne.
Nous sommes montés avec la voiture, j'ai payé mon billet d'entrée et le stationnement et nous nous sommes garés. Mon chauffeur m'a enlevé le billet des mains, me disant que je n'en avais pas besoin.
Et là, il fallait enlever ses souliers pour entrer dans la tour/temple. Aussi bien dire que de garder ses bas est inutile quand il pleut autant. Mais grimper 7-8 étages, sur de la pierre mouillée malpropre, c'est désagréable. Redescendre les mêmes étages, sur la même pierre mouillée... Ouf!
La pluie (et le brouillard) se sont dissipés un instant. Il y avait des singes partout. J'ai commencé à explorer. Mais le ciel a recommencé à tomber.
Je me suis réfugié sous un petit toit. Il y avait des singes assis sur des plateformes près du plafond. Puis un drôle de bruit... Ils choisissaient ce moment pour se soulager... et m'éclabousser. Semi-solide... Heureusement, mes pantalons ont été les seuls à écoper. J'avais heureusement des lingettes humides avec moi.
J'ai changé de cachette. Attendu que le pluie cesse. Elle n'a pas cessé. J'ai abandonné.
Nous avons repris la route. Le chemin était très long. Une fois à Udaipur, mon chauffeur ne trouvait pas mon hôtel. Nous avons tourné en rond pour toujours. Il a appelé quatre ou cinq fois jusqu'à ce que le proprio lui demande de s'immobiliser. Il est venu nous rejoindre et m'a délivré.
En soirée, jusqu'à tard dans la nuit, des haut-parleurs ont craché des chansons indiennes. Le prince se mariait cette semaine-là... Pas facile de s'endormir.