Ayant découvert à Vienne l’incroyable destin non pas de Sissi mais de Marie-Louise, fille aînée de l’Empereur François Ier d’Autriche et seconde épouse de Napoléon, une certaine fascination pour cette époque si complexe m’a attiré au Musée du Luxembourg.
Pour l’anecdote, Joséphine accepta de divorcer de Napoléon en 1809, ne pouvant lui donner d’enfants. Les puissances européennes s’agitèrent et l’Autriche mit cartes sur table en la personne de Marie-Louise. Une telle alliance semblait être un gage de paix et une promesse de non-invasion de la part de Napoléon. Le mariage eut lieu, l’enfant aussi mais l’Autriche, elle, fut envahie. Quel étrange destin que d’être à la fois en guerre avec son mari, sa famille et son pays.
L’exposition au Musée du Luxembourg retrace le mariage passionnel entre Napoléon et sa première femme, Joséphine.
On y découvre la personnalité de celle qui connut la révolution, un premier mariage malheureux, la condamnation de son mari lors de la terreur et la nécessité de se reconstruire. L’ambition fut son son fil directeur mais pas uniquement: à la fois politique et habile communicante, elle charmait l’entourage de Napoléon. Bijoux, œuvres d’art, tenues et meubles agrémentent le parcours et on regrette seulement que si peu de choses soient réunies à cette exposition ludique et pédagogique.
L’impératrice Joséphine devant sa psyché, Jean Baptiste Isabey
Où aller? Au musée du Luxembourg, Paris, du 12 mars au 29 juin 2014
Avec qui y aller? un rêveur, une vraie fille, un amoureux de Napoléon