Source : Tvasports.ca
Pour contrer la robustesse et l’intimidation, il n’y a pas meilleure carte que l’attaque massive. En le faisant payer en marquant un but, l’adversaire en vient souvent à calmer ses ardeurs.
Les joueurs du Canadien de Montréal devront rapidement prouver l’efficacité de leur supériorité numérique s’ils ne veulent pas que les Bruins de Boston profitent de leur avantage physique pour s’engager dans une série rude où ils ne sauraient tenir la cadence bien longtemps.
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Incapable de produire lors des huit derniers matchs du calendrier régulier, le Tricolore n’a pris le Lightning de Tampa Bay en défaut que deux fois en 13 occasions. Rien pour faire réfléchir ou hésiter un coriace adversaire.
Pourtant, malgré la réputation des Bruins, le défenseur P.K. Subban ne croit pas que l’on doive accorder une importance plus grande à cette unité spéciale.
«Si je me souviens bien, lorsqu’ils ont gagné la coupe Stanley, les Bruins n’avaient pas connu beaucoup de succès en avantage numérique», a-t-il tenu à rappeler.
Une autre saison
Effectivement, la troupe de Claude Julien n’avait inscrit que 10 buts en 88 opportunités pour un pourcentage d’efficacité de 11,4% (14e sur 16 équipes). Sauf que la situation est différente lorsque les risques d’être l’agressé sont plus grands que ceux de se retrouver dans la peau de l’agresseur.
«On ne peut marquer à tous les coups, a-t-il poursuivi. Le plus important, c’est de créer des occasions et du rythme.»
D’autres diront également que le Tricolore a remporté trois des quatre duels de la saison contre les Bruins, même s’il n’a inscrit que deux buts en 17 chances. Toutefois, comme les joueurs se plaisent eux-mêmes à la dire, les séries, c’est une autre saison.
Moen à la place de Bournival
Néanmoins, le Canadien a passé la majeure partie de l’entraînement à pratiquer ses unités spéciales, lundi.
«C’est sûr qu’elles sont très importantes pour connaître du succès. Cependant, tous les aspects de ton jeu doivent être à point. Ceci dit, on a travaillé notre avantage numérique ce matin et on a l’intention de le travailler encore cette semaine», a mentionné l’entraîneur du Canadien, Michel Therrien.
Qui dit entraînement de l’attaque massive dit inévitablement entraînement de l’infériorité numérique.
Pour l’occasion, Travis Moen avait pris la place de Michaël Bournival sur l’une des deux unités.
Au cours de son point de presse, Therrien a rapidement indiqué que la composition de sa formation était loin d’être arrêtée.
«Si je veux préparer Travis à un retour au jeu, je dois le faire pratiquer auprès des joueurs avec qui il a des chances de jouer», a-t-il expliqué.