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Dyslexique ou faible en Français ?

Publié le 11 juin 2007 par Willy
Dyslexique ou faible en Français ? Environ un enfant sur dix est dyslexique. Trois fois plus de garçons que de filles, presque trois enfants par classe. La dyslexie a de multiples visages. Elle peut toucher la lecture mais aussi l’écriture. Sévère ou légère, elle peut même passer inaperçue en ne se formalisant que par quelques lacunes. Le dépister La confusion des sons Le dyslexique fait des confusions de sons entre les lettres, des inversions de lettres entre elles, des inversions de syllabes. Les erreurs les plus communes concernent les sons ou et on, en et ne. Les lettres p, b, q, d sont confondues comme le n et le m ou le f et le v. Une lecture difficile La lecture d’un dyslexique est lente, saccadée, hésitante, avec un débit syllabique. Il n’aime pas lire, sa compréhension du texte est souvent partielle et il rejette ce qui a trait à l’écrit. Certains dyslexiques lisent assez bien mais ils présentent toutefois des difficultés importantes d’écriture. Une écriture phonétique Quand le dyslexique montre des performances orthographiques inférieures à la moyenne de celle des gens du même âge, on parle de dyslexie dysorthographique. Découpage arbitraire des mots, erreurs de copie fréquentes, les fautes sont toujours différentes. Le dyslexique a tendance à reproduire ce qu’il a entendu phonétiquement. L’aider Des méthodes ludiques Une grande liberté est laissée à l’orthophoniste qui tentera souvent à l’aide de jeux de faire déchiffrer les lettres, reconnaître les sons, mémoriser les mots et les règles grammaticales. Bien que le jeu soit omniprésent, l’esprit demeure scolaire. Cette approche est difficile pour le dyslexique qui ne parvient pas à intégrer la lecture comme une technique d’assemblage de lettres et de sons et qui a du mal à mémoriser une succession de sons. Pour lui, le mot se reconnaît dans son entier, sans passage par l’assemblage. La méthode Sensonaime vise l’épanouissement de l’individu Cette méthode, créée par l’orthophoniste et musicienne Béatrice Sauvageot, n’a pas pour but de vaincre la dyslexie. Son ambition est plutôt de développer des moyens de langage parallèles permettant d’accéder au langage écrit. La méthode sollicite tous les sens : les langages corporel et musical, le graphisme, les émotions diverses. Le dyslexique accède au langage écrit sans passer par l’assemblage des lettres ou des sons, en utilisant chant, danse, dessins, arts martiaux… Il dépasse ses blocages concernant les méthodes scolaires pour se concentrer sur le ressenti. Le corps est utilisé comme un outil vers le langage écrit. Les enfants peuvent être amenés à former avec leur corps des lettres, puis des mots à plusieurs. Des ateliers de chant et de rythmes ont pour objet de développer l’expression vocale et la polyphonie. C’est la mémoire sensorielle qui va permettre d’accéder au message écrit. Adresses Utiles Puissance Dys : association de rééducation des dyslexiques par la méthode Sensonaime. Tel. :01 40 40 90 37 Dyslexia : association de parents et de professionnels. Tel. : 01 43 35 31 05 Apedys-France : Fédération d’associations de parents de dyslexiques. Tel. : 08 20 20 75 07 Source : http://www.psychoenfants.fr/

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