Son cœur avait un goût léger de cendres froides
Jardin aride raclé en vain
Par de nombreux cœurs avides
Son être s’embrasait d’incandescente fureur
Dès que le firmament s’étiolait de brillance
Pour s’éteindre sans passion aux aurores
Son cœur avait un léger goût de cendres froides
Tandis que son âme s’élevait telle une plume au vent
Laissant derrière son corps usé ensanglanté
© Gaël Frédérique Deslandes
Napowrimo – jour 28