Critiques Séries : The Originals. Saison 1. Episode 19. An Unblinking Death.

Publié le 28 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Originals // Saison 1. Episode 19. An Unblinking Death.


The Originals a pu nous donner quelques très bons épisodes et puis depuis l’épisode précédent j’ai l’impression que la série est en train de nager complètement. Disons qu’elle ne s’est pas nécessairement perdue mais sa narration est assez lourde, ce qui ne donne clairement pas très envie d’aller beaucoup plus loin par moment. Heureusement que je suis toujours intéressé à l’idée d’en découvrir encore et toujours sur ces personnages car sinon, je me serais clairement ennuyé. Ce qui manque clairement à cet épisode c’est du fun et des retournements de situations comme The Originals pouvait nous en offrir il y a de ça quelques épisodes. Ce n’est pas que la série ne fait pas d’efforts ou bien n’est pas capable de faire bien mieux c’est simplement qu’elle se trouve ici des excuses pour ne pas aller plus loin et forcément le téléspectateur s’ennui terriblement. Le fait est que la série est construite un peu comme The Vampire Diaries avec plusieurs intrigues à suivre durant toute une saison (environ 3 à 4). Il se trouve que ce que la série nous fait pour le moment n’est pas ce dont elle peut être le plus fière. Je suis peut-être méchant pour vous mais je pense sincèrement être assez réaliste sur l’état de la série. Elle sait faire des choses mais elle prouve aussi qu’elle a encore des faiblesses héritées de la série mère.
Julie Plec a beau avoir de bonnes idées par moment, elle n’a pas su tenir la route sur les 22 épisodes que l’on a pu lui offrir pour le moment. Pour en revenir à cet épisode, le fait est que The Originals tombe dans le soap fantastique. Ce n’est pas une mauvaise chose au premier abord mais les intrigues sont traitées avec superficialité. Du coup, on revient irréductiblement à ce que la série fait constamment : Klaus et ses faces à faces, ses ennemis, etc. Sans compter que sa relation avec Elijah n’est plus au beau fixe. Cela peut-être assez Dallas-ien de créer de la discorde entre les deux frères avec d’un côté le bon gentil (Elijah) et de l’autre le méchant que l’on aime détester (Klaus). Sauf que voilà, il y a aussi Marcel dans cette équation et ce dernier ne parvient pas trop à se faire de place dans le récit. Je pense que Marcel ne va pas passer la première saison et au fond ce ne serait pas plus mal, surtout que le potentiel de The Originals est ailleurs que dans cette bataille sans fin. Peut-être que cet épisode est aussi un épisode de transition qui nous emmène vers la suite de la saison mais j’ai peur aussi que cela soit une sorte d’aperçu de ce que The Originals peut faire quand elle ne sait plus trop quoi dire et qu’elle doit étirer le tout.
Car oui, la série étire amplement son histoire dans cet épisode à mon grand damne. J’aurais tellement aimé que cela soit fait de façon beaucoup plus fluide et efficace. Je n’avais clairement pas besoin de m’ennuyer à seulement quatre épisodes de la fin de la saison. La place de Cami était pourtant intéressante et cela aurait très bien pu me donner envie d’en voir plus mais j’ai bien peur que la série ne sache pas trop quoi faire de tout ce qu’elle a sous les mains. Bien évidemment, cet épisode n’est pas non plus ce que The Originals a pu faire de plus mauvais mais il manque peut-être quelques trucs. Ce qui m’embête également c’est le potentiel de la Nouvelle Orléans. Celui-ci n’est pas exploité à sa juste valeur alors que la série pourrait justement se rabattre sur cette ville pour faire quelque chose de beaucoup plus efficace. Mais il n’en est rien. Finalement, je suis tout de même très heureux de voir que les scénaristes font ce qu’ils peuvent pour tenter de sortir la tête de l’eau. Il y a dans cet épisode une vraie volonté pour Cami de prendre une place bien plus intéressante et donc plus ou moins évincer les personnages qui finissent par devenir un peu ennuyeux (et qui n’ont pour le moment rien à raconter).
Note : 4.5/10. En bref, je sanctionne car cet épisode, bien que tout à fait correct, reste alarmant pour la suite.