Des synthétiseurs et des sonorités analogiques transcendant son premier EP, Humian, sur Fin de Siècle en octobre 2012 – ceux qui nous avaient littéralement mis sur le cul (lire) – il ne reste rien en l’état, ou si peu, sur ce Trunkenstein EP du Parisien Paulie Jan à paraître ce 28 avril sur ce même label – prélude comme celui de Leave Things (lire) à un long format attendu dans le courant de l’année. La raison : ne pas s’embarrasser de ce qui a fonctionné une fois à merveille pour s’interdire une recherche à la fois rythmique et esthétique plus poussée, sur des territoires plus électroniques et dénués de considérations formelles. Une bonne raison en somme puisque le diptyque Trunkenstein / Ginger ne fait que souligner ce que l’on savait déjà : le producteur de talent est aussi un fieffé explorateur, trouvant le moyen par sa maîtrise des instruments de jeter les bases d’une respiration deep techno originale et organique tout en replongeant l’auditeur dans les racines de celle-ci.