Pour moi, elle n'a jamais fait de sens
Discrimination est pratiquement toujours un mot à connotation péjorative.
Comme le mot raciste. Alors que si on parle des races, on parle aussi de racisme. Et ce n'est pas nécessairement négatif. Mais ça les gens l'ont oublié.
Positive...ben...c'est forcément positif.
Alors ces 2 mots, d'abord aux antipodes l'un de l'autre, placés ensemble, offre au cerveau un drôle de réalignement.
Après avoir lu un article sur la Cyberpresse traitant de la fin des quotas dans le Michigan pour la discrimination positive, j'étais incapable de sympathiser avec un coup dur. Le journaliste Richard Hétu parlait d'un coup dur en faisant un parallèle avec les admissions à l'université du Michigan, État très peuplé en population noire et hispanique.
Moi je me disais que c'était un coup mérité. Je vous explique pourquoi.
Le premier commentaire sur cet article résumait en gros ce que j'en pensais. Il va comme suit:
Toute forme de discrimination a pour moi une forme péjorative et doit faire l'objet de beaucoup d'attention même si elle est en place pour les meilleures raisons du monde. Je crois que peu importe la raison, question de race, de sexe, d'âge, elle doit favoriser des candidats qui ont le potentiel et la compétence pour atteindre les ambitions du poste visé.
À l'extrême, ce genre de programme discriminatoire peut connaître de sérieuses dérives et favoriser des candidats ayant les bonnes connaissances religieuses, les candidats de la bonne race, les gens qui votent du bon bord, et devenir un royaume décisionnel pour un groupe d'intérêt en particulier.
Il résume parfaitement ma vision de la chose.
Un détracteur constructif dont le moteur peut facilement s'enrayer.
J'étais heureux de voir que la majorité des commentaires allaient dans cette direction.
Je ne servais pas les intérêts d'un syndicat, J'étais un jeune homme, je n'avais plus ma place là-bas.
Bon, je ne suis pas bête non plus, si j'avais été si bon, on aurait trouvé un moyen de me garder et si j'avais voulu me battre, je l'aurais fait et gagné ma place ailleurs dans la tour. Mais j'ai fait des choix de famille à la place.
Parlant de famille, plus jeune, dans le 418, quand j'habitais chez mes parents dans une ville de fonctionnaire, il était normal d'un jour songer à peut-être travailler pour le gouvernement. Plus jeune, mon père ma lançait la ritournelle suivante avec cynisme : " Tu ne pourras jamais travailler au gouvernement tu n'est ni minorité visible, ni handicapé, ni femme". Mais le cynisme a fait son chemin. TOUS mes amis d'enfance, toujours dans le 418, sont payés par le gouvernement aujourd'hui. Et moi, je n'ai jamais aspiré à un tel poste. Je dirais même que ça ne m'a jamais effleuré l'esprit. J'étais d'abord trop occupé à devenir le prochain membre de Duran Duran mais aussi j'étais trop mâle caucasien, Québécois d'origine, sans handicap majeur. Je me soustrayais du camp d'entraînement avant même le début des premiers coups de patin.
J'en ai aussi parlé quelques fois ici, choisir autant de femmes que d'hommes dans des postes d'importance comme au gouvernement, ou encore autant de francophones que d'anglophones dans un club sportif professionnel relève de l'idiotie pure et simple selon moi.
De la bonne intention devenue béquille.
Une idée noble ne s'applique pas toujours.
Le nouveau cabinet de Phillipe Couillard offre depuis mercredi 26 ministres, dont 8 femmes. On a noté que c'était seulement 8 femmes, soit nettement moins que ce qui avait été promis en campagne électorale.
Dieu merci, si les autres potentielles ministres sont jugées médiocres.
Et elles doivent sérieusement l'être car Lise Thériault a fait l'équipe.
Déprimant quand on a envie de se coucher en écoutant les nouvelles et qu'on la voit de retour à nous commenter la société de sa voix de matante insupportable.
(soupir!)