Il est beau, ce panda-là !
Après un lancement de logo hallucinant (merveilleuse digression sur le logo DreamWorks), le film commence enfin : montée des marches un poil longue avec un Jack Black déjanté et mettant le feu devant des journalistes amusés.
Le film est au panthéon de l’animation à placer entre Ratatouille et Les Indestructibles. Il commence en 2-D avant de nous faire apparaitre Po le Panda dans une 3-D sublime au rendu ahurissant avec un texture si réelle que l’on a envie de le serrer fort fort fort dans ses petits bras musclés.
Le film mélange burlesque type Tex Avery (La scène où Po veut rentrer dans le temple est hilarante) et clins d’œil plus ou moins évident à l’âge d’or de Disney. Comme ces incroyables gardes rhinocéros qui rappellent ceux de Robin des Bois, dans une scène d’anthologie où le super vilain s’échappe d’une prison où il y a "1000 gardes et un seul prisonnier".
Panda…hurissant !
Si on peut reprocher au film de ne pas avoir encore la profondeur de scénario d’un Pixar, il en a indéniablement le même niveau technique. Il a l’humour de son glorieux ainé Shrek, le pipi caca en moins, ce qui n’est pas à blâmer. La galerie de personnages fonctionne bien, et Jack Black fait vraiment vivre Po. On en vient même à se demander si en français, Manu Payet sera à la hauteur.Mais à Cannes, les discussions à l’incroyablement fastueuse soirée du film tournait plus sur le nombre de millions d’entrées qu’allait faire le film en France. Perso, j’allais miser sur 4 ou 5 au moment où un bus d’Ukrainiennes est venu et m’a pris pour le producteur du film… La suite est aussi en 3-D mais je ne peux pas tout vous raconter non plus…
Marcel Martial (La vie est belle…)