Buzz : Cette année, on a mis le paquet à Cinéblogywood avec deux envoyés spéciaux au Festival de Cannes, Johnson & Johnson et moi. Donc hier, j’étais bien à 10 mètres de Brad Pitt et Angelina Jolie, de Dustin Hoffman et de Jack Black, sans oublier Lucy Liu et bien sûr, Jeffrey Katzenberg. Et cerise sur le gâteau, George Lucas. Et tout ça, dans la magnifique salle du palais des Festivals pour voir le plus gros de tous les héros : Kung Fu Panda (découvrez ici notre dossier : trailers, photos, buzz...).
Il est beau, ce panda-là !
Après un lancement de logo hallucinant (merveilleuse digression sur le logo DreamWorks), le film commence enfin : montée des marches un poil longue avec un Jack Black déjanté et mettant le feu devant des journalistes amusés.
Le film est au panthéon de l’animation à placer entre Ratatouille et Les Indestructibles. Il commence en 2-D avant de nous faire apparaitre Po le Panda dans une 3-D sublime au rendu ahurissant avec un texture si réelle que l’on a envie de le serrer fort fort fort dans ses petits bras musclés.
Le film mélange burlesque type Tex Avery (La scène où Po veut rentrer dans le temple est hilarante) et clins d’œil plus ou moins évident à l’âge d’or de Disney. Comme ces incroyables gardes rhinocéros qui rappellent ceux de Robin des Bois, dans une scène d’anthologie où le super vilain s’échappe d’une prison où il y a "1000 gardes et un seul prisonnier".
Panda…hurissant !
Si on peut reprocher au film de ne pas avoir encore la profondeur de scénario d’un Pixar, il en a indéniablement le même niveau technique. Il a l’humour de son glorieux ainé Shrek, le pipi caca en moins, ce qui n’est pas à blâmer. La galerie de personnages fonctionne bien, et Jack Black fait vraiment vivre Po. On en vient même à se demander si en français, Manu Payet sera à la hauteur.Mais à Cannes, les discussions à l’incroyablement fastueuse soirée du film tournait plus sur le nombre de millions d’entrées qu’allait faire le film en France. Perso, j’allais miser sur 4 ou 5 au moment où un bus d’Ukrainiennes est venu et m’a pris pour le producteur du film… La suite est aussi en 3-D mais je ne peux pas tout vous raconter non plus…
Marcel Martial (La vie est belle…)