J’ai d’abord pensé intitulé le billet : Les Cruchots en vacances, mais c’était pas très glamour alors que les pieds nickelés…. Et pis d’abord, c’était pas des vacances, non, madame, « y’a des gens qui ont un métier » comme a répété Louis tout au long du séjour… 24h, c’est un séjour ? Allez je vous raconte tout sur la folle équipée de Louis, Emilie et Val à Bordeaux pour la première soirée de Nuage de filles au pays des vins.
9h45 : arrivée à la gare avec ¾ h d’avance, je m’autocongratule d’une telle efficacité.
10h00 : je me jette par la fenêtre…. Impossible de retirer mon billet !!!!! Et pourquoi ? Parce que maintenant pour retirer votre billet acheté sur Internet, on vous demande votre code PIN ! N’importe quoi, chacun sait que personne ne connaît son code pin !…. y’a que moi ? Enfin bon, j’ai été obligée d’acheter cash un autre billet de train, après avoir rempli un formulaire de remboursement pour le premier billet que j’avais si consciencieusement acheté, appelé mon père pour avoir le numéro du banquier, appelé le banquier et fait un scandale parce qu’il « était dans l’impossibilité » de me fournir un nouveau code pin tout de suite et maintenant : plus de crédit de téléphone et plus un rond pour Bordeaux ! Mais enfin pourquoi tant de haine ?
Le séjour commençait donc très bien, après nous être intoxiqués autant qu’on pouvait, on a, tous les trois, sauté dans le train.
J’apprends alors que pendant mes deux ans d’absence hors du territoire national, les TGV ont bien changé et que maintenant y’a des zones dizen et dizap, quelque chose comme ça. Enfin toujours est il qu’on ne devait pas être dans la bonne zone vu que tout le monde nous regardait d’un air fort mécontent du style « z’allez arrêter de faire ch… ? ».
Un train, une rencontre, c’est bien connu et l’aller à Bordeaux nous a présenté une vieille dame a tête de Marjolaine, 75 ans et toutes ses dents qui nous écoutant, d’un air amusé, parler d’amour, nous dit : « vous n’y connaissez rien à l’amour, c’est toujours beau au début mais ça ne dure pas »… ben de ce côté-là rien n’a changé mamie !
13h00 : Louis et Emilie vont au wagon bar. J’avais, de mon côté, tout prévu pour échapper aux sandwichs SNCF de mon souvenir. Très fière de mon ingéniosité, je les vois revenir, chargés de tout plein de petites choses qui sentent bon ! Y’a pas que les wagons qui ont changé ! Je regarde mon sandwich raplapla… je fais la tête.
14h45 : déjà ¼ h de retard, on se demande soudain si, en bons pieds nickelés, on pas carrément laissé passer Bordeaux, à force de discuter avec Marjolaine ! Affolement général, vérifiage de tickets, annonce du conducteur : « mesdames, messieurs, le train va entrer en gare de Bordeaux »… ouf !
15h30 : arrivée à l’hôtel. D’un air dégagé et assuré nous demandons nos chambres. La réceptionniste, fort gentille, nous donne, une seule clé…. Moment d’embarras… nous précisons que nous ne sommes pas un couple libre…. Elle nous confirme qu’il n’y a qu’une seule chambre réservée au nom de « tch tch »…… ben voyons, « z’avez essayé à pieds nickelés ? »
16h00 : finalement Emilie et moi partageons une chambre et après 20 mini mn de repos, nous partons pour un repérage des lieux de la soirée.
16h45 : les pieds nickelés, confiant en leur sens inné de l’orientation, arrivent enfin à destination après avoir fait tout le tour de la ville…. Nous retrouvons Elodie, la maman du Nuage de filles. Une nana adorable. Nous rencontrons les propriétaires du restaurant « En aparté ». Deux nanas adorables. On choisit notre table pour présenter Come in my World le soir et tout ça nous ayant ouvert l’appétit, nous partons à la recherche d’un modeste sandwich….
La suite demain !