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Debbie Macomber : Retour à Cedar Cove 2, Un printemps à la Villa Rose

Par Stephanie Tranchant @plaisir_de_lire

Retour à Cedar Cove, tome 2 : Un printemps à la Villa Rose de Debbie Macomber 3,75/5 (09-04-2014)

Un printemps à la Villa Rose (368 pages) est sorti le 10 mars 2014 aux Editions Charleston.

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L’histoire (éditeur) :

Installée depuis peu à Cedar Cove, Jo Marie commence à s'y sentir chez elle. Avec l'arrivée du printemps, sa maison d'hôtes - la Villa Rose - affiche complet. Kent et Julie ont décidé d'y célébrer leurs noces d'or - le seul problème, c'est que leur couple paraît au bord de l'explosion. Leur petite-fille, Annie, joue les arbitres. Femme d'affaires, Mary Smith a connu les plus grands succès dans sa carrière. Désormais atteinte d'une grave maladie, elle ne peut plus échapper à un douloureux regret. Près de dix-neuf ans plus tôt, elle a rompu avec son seul véritable amour, et revient à Cedar Cove pour obtenir son pardon. Et puis, il y a Mark, l'homme à tout faire, dont Jo Marie commence à apprécier la compagnie...
Dans ce nouveau roman, bonheur et compassion sont au rendez-vous pour Jo Marie, Annie et Mary, alors qu'elles se réconcilient avec leur passé et se tournent résolument vers l'avenir.

Mon avis :

Un printemps à la Villa Rose est l’histoire de Mary Smith, a qui on a récemment diagnostiqué un cancer. Elle choisit, pas vraiment par hasard, de venir se reposer à Cedar Cove. Il y a 19 ans, elle a quitté son premier et unique amour (qui a refait sa vie et s’est marié depuis), et qui croit ’elle vit toujours à Seattle, tout près.

C’est aussi l’histoire d’Annie Newton, qui organise les noces d’or de ses grands-parents, dans une région chère à leur cœur. Elle vient de rompre avec son fiancé Lenny et espère oublier cet épisode le temps de l’évènement, entourée de sa famille et des amis, dont Oliver, un vieux voisin pour qui elle porte encore une forte rancune. Peut-être que le temps des explications et du pardon a sonné…

Et enfin et surtout, c’est l’histoire de Jo Marie Rose, veuve de 35 ans, qui attend toujours le corps de son mari, militaire disparu lors du crash d’hélicoptère. Elle est venue s’installée à Cedar Cove il y a 5 mois pour y ouvrir une maison d’hôte. C’est elle le fil conducteur du roman. C’est chez elle que vient s’installer, le temps d’un week-end, tout ce petit monde, sur qui elle veille avec attention.

La Villa Rose est un endroit paisible où l’amour et l’amitié peuvent idéalement s’épanouir. Bien qu’il s’agisse d’un agréable livre doudou (vous savez, ces romans qui font du bien quand on les lit, aussi réconfortants que déstressants), ce deuxième tome de la série Retour à Cedar Cove, n’est pas tout rose. La maladie et la mort ponctuent l’intrigue (lui donnant je trouve plus de corps) qui se veut malgré tout très positive. L’Amour tient évidemment une très grande place, et même s’il est très prévisible à chaque fois, on ne se lasse pas de suivre Jo Marie et les autres personnages : Mary et George dans des retrouvailles tellement touchantes (grâce aux révélations de Mary), Oliver et Annie qui arrivent enfin à mettre des mots sur leur ressenti et leurs erreurs pour arriver enfin à s’entendre, et Julie et Kent Shivers, les grands-parents, qui m’ont joliment fait sourire avec leurs prises de bec. Jo Marie, quant à elle, vit toujours dans l’espoir de retrouver son époux, mais comprend qu’elle devra faire le deuil tôt ou tard. En attendant, elle s’occupe merveilleusement de sa villa, un lieu où il fait bon séjourner, entretenu par Mark, un ami jardinier, peu amical, mal aimable et bourru, mais qui me semble cacher quelques secrets. A voir sans doute (et j’espère) dans un prochain épisode…

Debbie Macomber est une auteure que je ne connaissais pas mais très prolifique pourtant, puisqu’elle a déjà écrit plus de 150 romans et qu’elle est traduite en 23 langues.  Je ne suis pas mécontente d’avoir fait sa connaissance, car même si les romances ne sont pas mon domaine de prédilection, elle m’a fait passer un bon moment de lecture, un moment apaisant et chaleureux.

Pour info : je n’ai pas lu le premier tome (La Maison d’hôtes) et ça ne m’a posé aucun problème. Les éléments nécessaires à la compréhension de l’histoire de Jo Marie sont clairement expliqués. Je pense certainement lire la suite, ne serait-ce pour retrouver Mark et Jo Marie, et aussi pour découvrir de nouveaux pensionnaires, qui j’espère me feront le même effet que ce celui-ci, sans me faire l’effet d’une redite.

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