C'en est presque troublant.
En 1936, il est débordé par un mouvement social qui secoue la France, dans la foulée de la victoire du Front populaire.
A l'Assemblée nationale, Maurice Thorez, secrétaire général du Parti Communiste Français, balance:
"Il faut savoir terminer une grève..."
Près de 80 ans plus tard, un secrétaire désigné du Parti socialiste use d'une formule similaire à propos d'une fronde qu'il juge donc suffisamment réelle et sérieuse pour s'en inquiéter.
"Il faut savoir terminer une fronde."
Jean-Christophe Cambadelis rappelle les députés socialistes frondeurs à l'ordre, quelques heures avant l'examen parlementaire du Pacte de responsabilité cher à François Hollande et Manuel Valls.
L'exacte citation de Michel Thorez se poursuivait par : "... dès que satisfaction a été obtenue".
Est-ce vraiment le cas aujourd'hui ?