« le nombre de
personnes âgées de plus de 65 ans devrait doubler d’ici 25 ans ». Conséquences
du vieillissement mondial ? « un
ensemble de forces réduisant l’investissement et augmentant l’épargne, sans
action politique les contrebalançant, fait que l’impact du vieillissement
(conduit à un monde) de croissance faible (…), un trop plein d’épargne et de très
bas taux d’intérêt. Ce sera un monde dans lequel le vieillissement renforce les
changements de répartition de revenus que les nouvelles technologies ont provoqués :
les vieux qualifiés gagnent beaucoup, les peu qualifiés de tous âges vivent
difficilement. Les non qualifiés et les sans emplois s’en tirent
particulièrement mal, ne parvenant jamais à acquérir les compétences qui leur permettraient
de devenir de vieux travailleurs productifs ».
Mme Merkel
crée un salaire minimum, réduit l’âge de la retraite, encadre les loyers. The
Economist regrette M.Schröder. Et M.Blair.
Certes, il n’avait pas fait que du bien. Et, il a gagné 60m£ en collaborant
avec des régimes peu reluisants ou à qui il avait accordé des faveurs lorsqu’il
gouvernait. Mais, en ce temps, la politique anglaise avait une autre mine. A l’Est
de l’Europe, les communautés russophones sont autant de pions dans le jeu de
M.Poutine. Mais les populations locales voient avant tout leur intérêt
matériel. Italie. La Ndrangheta aurait-elle une direction invisible ? Corruption à Bruxelles ? « Les normes éthiques concernant le lobbying
sont souvent moins rigoureuses à Bruxelles qu’à Washington. » Les factions palestiniennes pourraient s’unir.
Pour une fois elles y ont un réel intérêt. Et The Economist croit à leur succès.
Au Yemen, « à chaque fois qu’un drone tue des civils Al
Qaeda devient plus fort (…) mais la dernière vague d’attaques laisse penser que
cette politique va continuer de plus belle. »
USA. Il devient trop
coûteux d’exécuter les condamnés à mort. Les beaux jours de la peine capitale seraient finis. Et on redécouvre James
Madison. « La solution de
Madison était une république vaste et diverse, dans laquelle les partis et les
intérêts se contrebalancent, réduisant le risque qu’une minorité s’unisse pour
se liguer contre les autres. »
En Thaïlande, « on est au-delà de la logique et de la
raison, c’est devenu une question de foi ». Le pays sombre dans le
chaos ? A moins que la famille gouvernante actuelle ne laisse la place à
quelqu’un d’autre de son camp. Grève massive en
Chine. L’ouvrier sachant son avenir menacé par des pays à bas coûts veut
une retraite. Quant aux très riches et aux cadres supérieurs ils sont tentés de
passer à l’Ouest. Ils gagnent beaucoup d’argent, ont un travail passionnant,
mais leurs conditions de vie sont détestables. La monnaie chinoise peut-elle
devenir monnaie de réserve ? Non, car il est dans l’intérêt du pays de
contrôler son cours.
L’économie du partage croît et affronte la justice. Comme d’habitude
avec Internet, elle attaque à la marge les entreprises en place. C’est
suffisant pour menacer leur survie. Mais aussi, elle court-circuite les taxes,
les assurances et autres règles que s’est donnée la société.
La dernière mode
chez les laboratoires pharmaceutiques est de s’échanger des unités. Pour pouvoir se spécialiser. M.Gentskow est un économiste spécialiste des médias. Il a découvert, en particulier, que « le web (…) siphonne des revenus de là où l’attention du lecteur est durable, et les fait croître, là où elle ne l’est pas » et « si plus de journaux avaient fait payer leur contenu en ligne (…) les ventes de papier et leurs revenus seraient plus élevés. »
La réglementation MiFID1 avait pour but d'accroître la
concurrence sur les marchés financiers européens. Elle a eu des conséquences
imprévues : perte de contrôle d’une partie des échanges. MiFID2 veut les empêcher. « Les conséquences risquent d’être aussi
radicales et imprévisibles que celles de son prédécesseur. » Quant aux
entreprises américaines : « Une
vague d’acquisitions est un signal classique de la fin d’un cycle haussier, un
signe que l’ingénierie financière a pris la place d’une croissance des affaires
saine. »
L’avenir de la centrale nucléaire serait en mer. On y trouve
toute l’eau dont elle a besoin. (Et il n’y a pas de voisins ?)