En 2004, l'Etat français mettait 2 miiliards pour sauver Alstom. Depuis, les dirigeants de l'entreprise, en bloquant les salaires, en ne dévelloppant pas suffisamment les qualifications du personnel, en supprimant ça et là des emplois, ont fait de formidables bénéfices. Nul doute que la vente d'une grande partie des activités de l'entreprise à Général Electric rentre dans ce schéma : rapporter le plus d'argent possible aux actionnaires.
Sauf que voilà, Alstom est un fleuron de notre industrie. Si elle part dans des mains étrangères, c'est une partie de notre indépendance en matière de politique énergétique et de transports qui s'en va. Il faut absolument garder Alstom et tous les savoirs-faire qui vont avec.
En 2012, lors de l'affaire Arcelor-Mittal, Arnaud Montebourg avait été un partisan de la nationalisation. Il n'avait pas eu gain de cause, le Premier ministre et le ministre de l'économie l'ayany désavoué. Aujourd'hui, il est ministre de l'économie. On verra bien ce que vaut encore la parole de la France.