- que l'institut Max-Planck de psycholinguistique aux Pays-Bas a constaté que le mot « hein ? », cette interjection si élégante en français, serait un mot commun à presque toutes les langues, en islandais allemand mandarin laotien gujarati tagalog zoulou. Avec quelques très légères variantes phonétiques, ce son minimal et facile à produire signale l’incapacité de l’humain à comprendre son interlocuteur. Bref, la classe internationale pour le genre humain qui a mal entendu mal perçu mal compris. La tendresse, la bienveillance, la tolérance, la générosité, il y avait pourtant de quoi faire pour un bien commun mondialisé. On a le « hein ? ». Soit on fait avec, soit on fait sans, soit on fait ni avec ni sans mais là on m’explique comment.
- que le mot Karoshi en japonais, traduit littéralement mort par sur-travail, qu’on pourrait nommer décès par surmenage, fonctionnarite aigüe, mort subite de l’employé, ou mort subite à l’unisson si les ouvriers meurent par grappes, arghh au bureau, trépas professionnel même si la personne n’était pas très professionnelle, désigne la mort subite de cadres ou d'employés de bureau par arrêt cardiaque suite à une charge de travail ou à un stress trop important. On peut parler de karoshi du carrossier car aussi le carreau scie si le carreau est scié, si, si, lorsqu’il manque quelques dents à celui qui prononce la phrase, car ça rend le départ du défunt plus jovial. Mais on n’est pas obligé car on peut s’en passer. Toutefois on peut également s’offrir cette sortie-ci. Soit on fait avec, soit on fait sans, soit on fait ni avec ni sans mais là on m’explique comment.