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Critiques Séries : Playing House. Saison 1. Pilot.

Publié le 26 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Playing House // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Jessica St. Clair et Lennon Parham sont de retour. Elles avaient tenté leur chance en 2012 grâce à la comédie Best Friends Forever sur NBC. Ce n’était pas nécessairement mauvais mais ce n’était pas non plus ce que j’avais pu voir de plus réussi. Mais les producteurs américains sont très friands de ces deux femmes et je peux les comprendre. Au fond il y a derrière Playing House une petite idée intéressante qui aurait très bien pu fonctionner si seulement ce n’était pas déjà de la relecture de ces comédies de BFF (justement) entre femmes. J’aime beaucoup les comédies qui parlent de problèmes de filles et qui ont tendance à devenir un peu mélancoliques mais disons que j’attendais vraiment autre chose de la part de Playing House. Vous avez donc compris que la déception était de mise mais contrairement à Sirens (la première incursion de USA Network dans le monde des sitcoms) que j’ai lâchement abandonné après deux épisodes, je vais aller beaucoup plus loin avec Playing House. C’est en grande partie car j’aime bien les deux actrices (et accessoirement les deux créatrices) et uniquement pour ça. Je ne pense pas que j’aurais été plus loin sans cet atout. Ce premier épisode présente donc les personnages et l’univers. Surtout le personnage d’Emma qui se retrouve à aider sa meilleure amie Maggie.
Maggie, une mère célibataire, demande à sa meilleure amie, Emma, une femme dont la carrière compte plus que tout et qui est célibataire, de l'aider à élever son enfant...

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Dans la relation entre Maggie et Emma il y a quelque chose qui semble respirer la réalité. Je suppose donc que les deux personnages ont été créé en partie sur la vie personnelle de Jessica St. Clair et Lennon Parham. C’est une bonne idée, notamment car une comédie qui injecte de la réalité est souvent plus attachante que les autres. Pour le coup je n’ai pas ressenti de grand attachement envers Playing House pour le moment mais cela pourrait devenir une bonne comédie sur la longueur. L’atout charme de cette série c’est avant tout le fait qu’elle ne cherche pas à se prendre la tête. Il y a même quelques gags qui fonctionnent (notamment celui des sabres au début de l’épisode, particulièrement simpliste mais efficace en son genre). La relation entre les deux femmes se trouvent être beaucoup plus mélancolique qu’autre chose par la suite. La seconde partie de l’épisode laisse donc beaucoup moins de place à la comédie que la première. Il faut dire que l’histoire qu’il y a derrière cache quelque chose d’assez mignon. Vous imaginez une amie qui s’occupe de votre enfant ? Ou en tout cas qui vous aide à l’élever ?
Playing House lorgne donc sur le drama à certains moments. C’est peut-être ce qui pourrait lui valoir toute mon attention dans quelques temps si jamais la série évolue dans cette direction. Je suis friand de ces comédies qui n’en sont pas vraiment et qui évoluent comme ces séries du câble avec un angle plus dramatique que les autres. On n’est pas encore proche de ce que Comedy Central a pu faire avec l’excellent Broad City dans le registre des comédies d’amitié entre filles mais j’ai bon espoir qu’au fil des épisodes cela s’améliore, purement et simplement. Finalement, je vais rester encore quelques temps devant cette comédie car j’ai envie de voir jusqu’où elle peut nous emmener. Le potentiel est assez grand car la série peut raconter énormément de choses (au fond la garde d’enfant n’est qu’un prétexte pour d’autres choses à mon humble avis). Mon seul souci c’est la carrière professionnelle d’Emma qui pourrait être un obstacle au développement du personnage (à moins que cela ne soit traité comme dans Super Fun Night où l’aspect comédie de bureau est très maigre ne n’occupe que 5% de la série).
Note : 5/10. En bref, c’est mignon et sans prise de tête. Il y a du potentiel et j’ai de la sympathie pour tout le monde mais il va falloir aussi que cela se bouge les fesses.


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