Le printemps est bel et bien là, il apporte avec lui son lot de bonnes choses. Et le premier opus de la série Spy Games en fait clairement partie. Fruit de la collaboration entre le scénariste français Jean-David Morvan (Sillage, Zorn et Dirna, Spirou et Fantasio etc.)Dont la réputation n’est plus à faire et le talentueux et méconnu dessinateur Coréen, Kim Jung-Gi, le Tome 1 Dissidents est sorti le 23 avril dernier.
La série raconte un championnat musclé entre plusieurs groupes d’espions internationaux, s’affrontant pour des secrets d’Etats. Dans ce contexte, la ville d’Hong-Kong devient le terrain de jeux d’une poignée de tueurs prêts à tout pour arriver à leurs fins.
Le tome se lit trop vite. On y découvre les personnages, l’intrigue prend forme, le ton est donné. Quelques scènes d’actions
L’histoire est une quête d’action pure. Rien de bien cérébral, en somme, si ce n’est quelques références historiques bien placées. Elle sert de fils rouge pour la plume de Kim Jung-Gi. Véritable génie du crayon, le dessinateur illustre l’intrigue de façon savoureuse. La sobriété des textes laisse en effet une large place pour le talent graphique, juste époustouflant du Coréen. Il n’y a qu’à regarder la couverture du tome pour être saisit par la maitrise technique de l’artiste. Bien entendu, son style se prête fortement au mouvement. L’action est livrée au lecteur avec intensité. Le style riche du dessin se déploie, représentant tour à tour vertiges, explosions et autres combats haletants. Il est à noter que les couleurs sont elles aussi du cru du dessinateur… Le Corée Kim Jung-Gi, encore inconnu dans l’hexagone, fait avec la série Spy Games, une entrée remarquable dans la collection de l’édition Glénat. On attend la suite avec impatience.
N.M